Communiqué de Sophie GOULET
"CAP" comme course à pied, et CAP comme les différents horizons où nous emmènent nos sorties collectives...
mar 26 mar. 24
Par Chantal Ménager à 14:01 - Rubrique : Cap Caffino - Lien permanent
"CAP" comme course à pied, et CAP comme les différents horizons où nous emmènent nos sorties collectives...
lun 01 août 22
Par Françoise Simon à 21:00 - Rubrique : Autres documents - Lien permanent
Deux accès vous sont proposés :
1. La Maine est une rivière aux multiples visages.
Le saviez-vous vous ? Avant le plissement hercynien, la Maine se jetait dans le lac de Grand-Lieu….
C'est un élément essentiel du patrimoine que chacun aime et souhaite mettre en valeur comme pour ce passage des cyclistes de l'équipe de France en 2019.
3. L'eau de la Maine. Qualité, quantité et gestion.
Une rivière fragile et menacée
Elle était le support de nombreuses activités :
1. Des activités économiques :
1. La meunerie, le Moulin Bonnet et le Reuzard
2. Les industries textiles, la Trélitière
3. La tannerie, le Moulin Bonnet
4. La métallurgie, l'usine Foucher à Caffino
5. La production d'électricité, les Epinettes
6. L'extraction de sable, Caffineau et la Pépière
7. Le transport de fret, Le port de Caffineau
2. Des usages domestiques :
1. Les gués
2. La collecte d’eau pour tous usages
5. La pêche
3. Et des activités de loisirs :
2. La baignade
3. Les guinguettes et les fêtes nautiques
4. Le canotage
Mais avec "le progrès", la Maine a été quasiment abandonnée et a perdu en grande partie sa belle vitalité.
Le saviez-vous ? La Maine navigable jusqu'à Caffino à partir de 1894 était parcourue de péniches et de bateaux chargés de touristes…
Pour anticiper les mutations que l'évolution climatique ne manquera pas d'engendrer, la vigilance plus que jamais s'impose :
2. Préservation de la faune, de la flore et des paysages
3. Réinvestissement économique
Grâce à ses moulins et à ses chaussées, la Maine a montré qu'elle pouvait produire de l'énergie à très bon marché. N'aurait-elle pas sa place parmi les producteurs d'énergie renouvelable ?
Le saviez-vous ? La Maine dispose toujours d'un moulin équipé pour la production d'électricité : le moulin des Epinettes à Aigrefeuille-sur-Maine (privé)…
lun 01 août 22
Par Françoise Simon à 19:15 - Rubrique : Autres documents - Lien permanent
La rivière, c'était aussi le sable, pêché au prix de rudes efforts. Cette activité a connu un essor particulier au XIXe siècle, lorsqu'on a commencé à utiliser la chaux pour fabriquer du mortier de construction. Les pêcheurs opéraient en divers lieux, tout au long de la Maine ; à proximité immédiate du porte-vue, nous citerons l'activité du village de la Pépière et celle de Caffineau.
Les mariniers sabliers de la Maine devaient d'abord repérer les bancs de sable propre, sans "bourrier" et estimer leur importance et leur qualité pour satisfaire au mieux les clients. La brume, un vent soufflant trop fort, un niveau d'eau insuffisant dans la rivière, les empêchaient de pratiquer leur activité déjà peu lucrative.
Pour prélever le sable, les pêcheurs utilisaient une longue perche de châtaignier au bout de laquelle était fixée une sorte de caisse perforée, à fond plat. Debout sur sa toue, le pêcheur tirait cette pelle en raclant le fond de l'eau, puis il la retournait avant de la remonter à bout de bras, attendait un instant que l'eau s'égoutte, et jetait le sable dans le fond de son bateau.
Les toues étaient de petite taille, environ deux mètres de large sur six mètres de long. Après quelques levées, l'embarcation alourdie par le sable mouillé s'enfonçait dangereusement, et menaçait de chavirer, ce qui arrivait parfois. Quant au pêcheur, ses vêtements étaient rapidement aussi trempés que le sable qu'il avait tiré à grand peine. Au cœur de l'hiver, le pauvre pouvait même se transformer en silhouette de glace.
Le sable pêché était ensuite déposé sur la rive au moyen d'une brouette poussée sur une planche robuste en guise de passerelle. Des charrettes à bœufs venaient alors le chercher pour le stocker chez le pêcheur qui le vendait à des maçons, parfois après l'avoir tamisé. Le sable plus grossier était utilisé par les agriculteurs … ou pour les allées du cimetière.
Lorsque c'était possible, le marinier déposait directement la commande au plus près du lieu de résidence du client ou du chantier. C'était alors l'acquéreur qui terminait le transport avec sa brouette ou un attelage de bœufs en fonction de la distance restant à parcourir. Lors de ces déplacements, le pêcheur devait parfois passer l'écluse de Caffineau pour livrer vers Aigrefeuille.
En 18911 , les pêcheurs de Château-Thébaud, qui doivent demander une autorisation de passage à Monsieur VORUZ pour travailler en amont du barrage, font état d'un refus. Après avoir convenu que l'eau retenue par le barrage est "la propriété" de l'exploitant, que celui-ci à chaque éclusée subit une perte de force motrice équivalent à deux chevaux vapeur pendant une heure, le Conseil municipal propose un compromis : au prix de règles très contraignantes, les pêcheurs de sable pourront continuer à franchir l'écluse, mais de façon limitée, en profitant par exemple du passage de bateaux de commerce plus gros.
La famille SAILLANT de Château-Thébaud a exercé cette activité pendant très longtemps … jusqu'à ce que la concurrence des pêcheurs disposant d'une embarcation à moteur et surtout celle des dragueurs de Loire rendent dérisoire cette activité manuelle et la condamne au début des années 50. 2
Notes bas de page :
1 AD44 Délibérations du Conseil municipal Château-Thébaud, 1891.
2 Commission Archives de Château-Thébaud.
Accéder à l'article suivant : Autrefois / Le transport de fret
lun 01 août 22
Par Françoise Simon à 19:14 - Rubrique : Autres documents - Lien permanent
Les chemins étant impraticables à certaines saisons, les cours d'eau ont été longtemps les principales voies de communication. Les gabarres à fond plat assuraient alors le transport de marchandises sur nos rivières mais il faudra attendre la fin du XIXe siècle pour que des bateaux plus importants puissent y circuler.
C'est d'abord la Sèvre qui devient navigable de Nantes jusqu'au pont de Monnières, à Port-Domino ; puis la Maine, à partir de 1894, jusqu'au port de Caffineau. Mais le développement des transports ferroviaires, plus rapides, porte un premier coup d'arrêt au transport fluvial. Quelques années plus tard, l'amélioration du réseau routier puis l'apparition des camions sonnent le glas des transports commerciaux par voies d'eau.
Les vestiges de quais sont encore visibles ici ou là, au port de la Hautière, au Gué-Joubert, à la cale de la Bidière, à Caffineau où ils s'étiraient sur environ soixante mètres. En direction de Nantes, on transportait le vin et les eaux-de-vie, des denrées alimentaires, du foin, du blé. De Nantes vers le Vignoble, le fret consistait essentiellement en engrais, chaux, matériaux de construction (tuffeau), étoffes, et plus tard, sable de Loire.
Ce sont d'abord des barques à fond plat qui acheminent les marchandises. Peu à peu, elles sont remplacées par des péniches à voiles, puis au XXe siècle, tirées ou poussées par un remorqueur à moteur avant d'acquérir leur propre autonomie.
Le transport de la pierre extraite de la carrière de Caffineau nous servira d'exemple :
L'entreprise Barré, propriétaire de la carrière, possédait trois péniches : "le Grondeur", piloté par le marinier Roger Barreau, "la Bavaria" et son maître à bord, Albert Régent, et "la Vendée" sous la responsabilité de Marcel Thorin. On faisait aussi appel à des entrepreneurs ou à des artisans qui possédaient leurs propres bateaux.
La Maine n'a ni l'ampleur ni la profondeur de ses grandes sœurs, la Sèvre et, a fortiori, la Loire. Néanmoins, en 1903, elle accueille un trafic non négligeable de 45 000 tonnes. Malheureusement, Caffineau en est le terminus en raison de la chaussée et de l'écluse, construite en 1889.
L'entrepreneur BARRE-MAILLOCHEAU, propriétaire de la carrière de Caffineau, dans une lettre adressée au Conseil municipal de Maisdon-sur-Sèvre, le 27 juin 1903, réclame l'allongement de cette écluse : si elle était agrandie de neuf mètres en amont, dit-il, elle permettrait le passage des bateaux de 90 à 100 tonneaux. Selon lui, la navigation est possible jusqu'à Aigrefeuille-sur-Maine, la profondeur étant de 1,20 mètre sur les plus hauts fonds, mais le manque de longueur de l'écluse interdit le passage des gros bateaux en amont.
"Actuellement, continue-t-il, deux ou trois petits bateaux de sable seulement éclusent par mois, trois ou quatre fois". Mais c'est chose impossible pour ses propres péniches. De même, si ces travaux étaient réalisés, "les importations de chaux, pierre blanche, bois, ardoises, en un mot tous les matériaux de construction ainsi que les engrais" pourraient transiter non seulement "vers Aigrefeuille, grand bourg, qui n'est desservi par aucun moyen de transport économique" mais aussi vers les communes limitrophes.
Il insiste sur l'intérêt de tels travaux concernant aussi l'exportation des produits locaux : "ces mêmes bateaux pourraient, comme fret de retour, descendre à bon marché à Nantes ou aux environs du vin, du blé, de la pierre, de la brique, etc" de quoi doubler ou même tripler le trafic.
Mais il n'est pas entendu : le Conseil municipal refuse, n'ayant pas "les ressources nécessaires" à un tel projet, et tant pis pour l'expansion économique que cela aurait pu procurer au vignoble.
M. BARRE-MAILLOCHEAU et ses successeurs devront donc continuer à regarder seulement vers l'aval pour leurs cargaisons de "pavés, moellons bruts et macadam pour les routes." Le réseau fluvial permet, en effet, d'aller livrer au nord de Nantes mais en empruntant un long parcours semé … d'écluses sinon d'embûches.
Un courrier de l'entreprise Ernest BARRE, daté du 22 avril 1938, évoque une commande de pavés du 6 mars, passée par une entreprise de matériaux de construction de Nozay, dont la livraison a pris du retard ce dont s'excuse l'entrepreneur : "Nos bateaux n'ont pas été à Bout de Bois1 depuis [le 6 mars], mais devant reprendre nos fournitures de pierre cassée à Nort-sur-Erdre au début de la semaine prochaine, nous livrerons en passant à Bout de Bois vos pavés."
En fait, pour relier Maisdon à Nort-sur-Erdre, il faut d'abord descendre la Maine jusqu'au château du Coing puis emprunter la Sèvre jusqu'à Pont-Rousseau avant de rejoindre la Loire. La présence des marées et les écluses à passer ont déjà sans doute bien ralenti nos mariniers. La traversée de Nantes est compliquée par la densité du trafic fluvial et, entre 1926 et 1946, par les travaux d'asséchement du bras nord de la Loire. Mais, dès 1938, le nouveau confluent de l'Erdre avec la Loire est terminé. Après être passée dans le tunnel Saint-Félix, la péniche pourra donc rallier le Canal de Nantes à Brest et l'Erdre. L'accès à Nort-sur-Erdre via Héric et "Bout de Bois" est alors direct.
Mais cela reste une belle équipée…
Notes bas de page :
1 Bout de bois : commune d'Eric.
Accéder à l'article suivant : Autrefois / Usages domestiques de la rivière / Les gués
mar 22 mar. 22
Par Françoise Simon à 23:04 - Rubrique : Cap Caffino - Lien permanent
Rédigé à l'occasion de l'AG de l'ALCT du 18 mars 2022.
mar 19 oct. 21
Par Françoise Simon à 13:37 - Rubrique : A noter - Lien permanent
René Farges, dont le père était ouvrier forgeron dans la carrière de Caffino avant qu'elle ne devienne un Parc de Loisirs, a passé toute son enfance dans ce lieu.
A plusieurs reprises, il a accompagné de petits groupes de visiteurs, à la recherche des traces laissées par l'exploitation industrielle. Devant l'intérêt suscité par ces essais, il a souhaité permettre à chacun de réaliser cette visite de façon autonome, seul ou en famille. Il en est résulté un petit guide : Avec René, la carrière de Caffino autrefois, consultable sur différents supports :
sam 29 août 20
Par Françoise Simon à 21:35 - Rubrique : Autres documents - Lien permanent
Ce site, situé sur une lame granitique du massif armoricain entaillée par la Maine, ne pouvait qu’attirer la convoitise des exploitants carriers. Le granit de Caffino, recherché pour ses qualités mécaniques, convient parfaitement pour la construction ainsi que pour le revêtement routier.
Dès le XVIIème siècle, on a extrait de Caffino la pierre pour l'édification des maisons situées à proximité et également pour les multiples reconstructions du pont. Plus tard, on en a sorti le gravier pour le béton, des moellons, ainsi que des pavés pour les rues des villes, notamment celles de Nantes.
A partir de 1894, la Maine devenue navigable a permis le transport de la production par voie fluviale sur diverses destinations.
Cette carte postale utilise un angle assez rare : une vue dirigée vers l'amont. La maison de la carrière n'a pas encore été agrandie. Une petite construction (vouée à la démolition) la précède. En haut sur le coteau de Château-Thébaud, on aperçoit l'église, la mairie et l'école.
En mai 1900, M. BARRE-MAILLOCHEAU, maître carrier à Chantenay, fait une première demande d’exploitation qui est acceptée le 5 juin 1900. Une première autorisation de dépôt de cheddite lui est accordée le 26 janvier 1922. Elle sera suivie d’une deuxième du 17 septembre au 20 octobre 1923. Ce dépôt sera ensuite reconduit du 8 août 1934 au 7 novembre de la même année.
A-t-on recherché la compétence ou était-ce l’occasion d’utiliser la main d’œuvre d’un flux migratoire ? On compte parmi les effectifs de cette carrière, des personnes venant de divers départements français comme la Vendée, les Deux Sèvres, le Morbihan, l' Ille et Vilaine, la Corrèze et le Gers. Mais aussi des réfugiés politiques ou économiques venant de Pologne, d'Italie, d'Espagne, de Croatie et de Yougoslavie.
En 1951, c'est l'arrêt de la production des pavés. La carrière ne produit plus désormais que de la pierre concassée calibrée (granulats).
Les années 1955-56 marquent la fin de l'utilisation des wagonnets qui sont remplacés par les camions et les pelleteuses. Cette modernisation a lourdement porté préjudice à la main d'œuvre de proximité….
Le 14 octobre 1961, la Société BARRE Ernest, succède à l'entreprise BARRE MAILLOCHEAU.
A partir du belvédère ou du porte-vue, le plan incliné menant au concasseur est encore parfaitement visible, derrière le bâtiment des sanitaires.
L'entreprise BARRE possédait d'autres carrières :
• au port de la Haye Fouassière, semblable à celle de Caffino avec un front de taille identique et le transport des matériaux par péniches sur la Sèvre ;
• à Clisson, lieu dit Mocra, sur la rive droite de la Moine, également avec un front de taille;
• à Nantes, quartier de la Contrie, extraction en puits ;
• à Lavau, vers Saint-Nazaire, extraction en tranchées.
Le 22 avril 1938
Madame Yves PRIOU
Matériaux de construction
Nozay
Madame,
Nous nous excusons de n'avoir pas encore effectué la livraison de pavés faisant l'objet de votre commande du 6 mars.
Nos bateaux n'ont pas été à Bout de Bois [1] depuis, mais devant reprendre notre fournitures de pierres cassées à Nort sur Erdre, au début de la semaine prochaine, nous livrerons en passant à Bout de Bois vos pavés.
Vous pouvez donc y compter sans faute pour mardi ou mercredi au plus tard.
En nous excusant de ce retard,
Veuillez croire , Madame, à nos salutations bien dévouées.
E Barré.
La lecture d'une carte des voies fluviales montrerait à quel point naviguer de Caffino à Héric était une véritable épopée !
Le 22 mai 1964, l'exploitation de la carrière est reprise par la Société LAMBERT et FILS qui est autorisée à "l’exploitation de deux dépôts permanents d’explosifs de troisième catégorie et de détonateurs".
Le 26 janvier 1966, la Société immobilière de la Faubretière et Michel GRATON signent un bail de neuf ans. Ce bail donne au nouvel exploitant le droit d’extraire jusqu’à épuisement total si bon lui semble, et ce en sol et en sous-sol. Mais Monsieur Graton exploite aussi la carrière de la Haye-Fouassière et cet achat de Caffino semble plutôt destiné à bloquer la concurrence car de 1966 à 1971, on n'enregistre aucune activité sur le site.
Lorsque le 29 décembre 1971, la Société GRATON demande enfin à la préfecture une autorisation d’exploitation, la réponse traîne à arriver et, finalement, elle lui est refusée le 29 juin 1972 car, entre-temps, le Conseil Municipal de Château-Thébaud a prononcé un avis défavorable compte tenu des dommages causés lors des exploitations antérieures et a posé ses conditions au cas où l’administration en déciderait autrement.
Au nombre de ces dommages, on peut noter l'impact sur la scolarité des élèves dont les classes et la cour de récréation sont situées à cette époque, juste en face, sur la rive opposée, près de l'église. Monsieur CUBAYNE, l'instituteur, a adressé à la mairie le 26 avril 1972, un courrier dénonçant les nuisances de l’exploitation, le bruit, la poussière et les explosions qui perturbent ses élèves.(voir la lettre en fin d'article)
Il serait d'ailleurs anormal de rouvrir une carrière dans un lieu qui, en avril 1971, a été classé dans la zone de protection par les services de la ville de Nantes.
Durant cette période, le recul du front de taille a provoqué l’élargissement de plus d’une centaine de mètres du lit majeur de la Maine. Ces zones sont inondées à chaque crue importante ou bien après de grosses précipitations.
Désaffectée, afin qu’elle ne soit plus exploitée, la carrière est placée par les services de l’urbanisme de la Ville de Nantes en zone protégée. Agrémenté par la Maine, le lieu se prêtait bien à un parc de loisirs.
Sous l'impulsion de Monsieur Yves ROUTIER, le Syndicat Intercommunal pour l’Aménagement de la Sèvre, de la Maine et de leurs Rives (SIASMR[2] ) acquiert ce site le 18 avril 1979 et crée le Parc de Pont Caffino. Après de nombreux travaux : démolition de certains bâtiments, nettoyage, débroussaillage, dégagement de rochers instables, apport de terre végétale, plantation d’arbres et engazonnement, le parc est ouvert au public et inauguré le 15 juin 1980.
Deux ans plus tard, l'Association Pont Caffino est créée, avec pour mission d'assurer l'animation sur le site.
Après la dissolution des Syndicats de Rivières en 2019, c'est la commune de Maisdon-sur-Sèvre qui devient propriétaire du site.
"Rezé, le 26 avril 1972.
Ayant exercé les fonctions d'instituteur et de secrétaire de mairie à Château-Thébaud de 1928 à 1951, je puis témoigner des nuisances provoquées par l'exloitation de la carrière de Caffino, située sur la commune de Maisdon sur Sèvre et qui n'était séparée de mes classes et de la mairie que par la Vallée étroite de la Maine.
Le bruit du concasseur et des diverses machines était extrêmement désagréable. Je m'obligeais à élever la voix et je ne pouvais ouvrir les fenêtres qu'aux récréations. Ceci était plus particulièrement pénible en été, où s'ajoutait à cette nuisance celle de la poussière s'élevant de la carrière.
Les explosions faisaient sursauter les élèves, troublaient par conséquent la classe et projetaient parfois des pierres qui brisaient les carreaux de la mairie et saccageaient les jardins à flanc de coteau.
Du point de vue esthétique, il est évident que la vue du touriste était choquée par la présence des installations industrielles qui gâtaient le magnifique panorama de la vallée, dont les arbres, en période de sécheresse, se couvraient d'une poussière grise, qui salissait également l'eau de la rivière."
[2] SIASMR et SEVRAVAL : En avril 1970, dans le cadre du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme, l’Etat a confié à la ville de Nantes une mission d’études pour définir les options fondamentales des vallées de la Sèvre et de la Maine. Le Syndicat Intercommunal pour l’Aménagement de la Sèvre, de la Maine et de leurs Rives est créé. Il regroupe 14 communes dont Nantes. En 2007, le Syndicat s'adjoint la commune de Saint-Hilaire-de-Clisson et change de dénomination. Il devient SEVRAVAL.
ven 28 août 20
Par Françoise Simon à 22:53 - Rubrique : Autres documents - Lien permanent
ou
Vous êtes sur le site de Pont-Caffino (ou Caffineau, ancienne graphie.) D'où vient ce nom ? Monsieur Jean OLLIVIER qui a été maire de Maisdon pense que les noms comme "La Caffine", "La Caffinière" sont donnés à des lieux où l'on trouve de la pierre...
Avant d'entrer dans la carrière, vous devrez passer par le pont.
Le pont actuel a été inauguré en 1837. La date est gravée sur le parapet, au milieu du pont, en amont (à droite en venant de Château-Thébaud)
Revenez vers Château-Thébaud (à droite) puis descendez sur la berge vers l'arche sèche du pont.
Sur l'arche sèche, rive gauche, en aval, une plaque indique : "Crue 1872".
Passez sous l'arche sèche amont, faites quelques pas à droite, la plaque est là, en hauteur.
L'arche en amont
L'arche côté aval
La plaque
Dirigez-vous maintenant vers l'entrée du parc. La carrière englobait le parc actuel et le petit parking situé devant l'entrée.
Sur le pilier droit du grand portail, s'affiche le nom du site : Carrière de Pont Caffino.
Juste après le portail, sur la droite, voici la maison du gardien
Dans le bloc de rocher, à gauche du petit portail, on distingue un trou de mine pour placer l'explosif.
Ils s'étendent sur toute la longueur du parc.
Elle est située à 20 ou 30 mètres de l'entrée, à droite, au niveau du quai aval (voir le point 7). Vous devrez descendre sur le quai pour apercevoir cette ouverture aujourd'hui comblée.
Les quais sont peu visibles depuis la rive droite où vous vous trouvez. Les photos ont été prises à partir de l'autre rive.
Ils s'étendent de l'entrée jusqu'à l'espace de Kayak polo.
Vous pouvez descendre sur ce quai enherbé.
Vous ne le verrez pas. D'ailleurs il n'en reste rien.
Vous le longerez également sans le voir si vous restez sur cette rive.
En revanche, vous pourrez descendre sur le quai que nous avons baptisé "le quai polo" puisqu'il se trouve au niveau de l'un des buts de polo.
A gauche du quai polo, en bordure de la rivière, au milieu du terrain de polo, se dresse encore une bitte d'amarrage qui servait aux péniches de transport.
Deux bordures parallèles en granit taillé délimitent un espace aujourd’hui utilisé comme terrain de boules. C'est là qu'était installée la trémie.
Sur le mur de la maison, entre les portes 2 et 3.
A l'angle de la maison, côté amont.
Engagez-vous sur le chemin de droite.
Entre le chemin et la rive, coincé dans les racines d’un frêne, vous attend un pavé oublié.
Pivotez sur vous-même et entrez dans l'enclos qui accueille désormais l'arrivée de la tyrolienne pour découvrir, en bord de Maine, les latrines.
De ce côté de la rivière, vous ne pourrez voir que la plaque de béton au niveau du sol. Le reste de la construction n'est visible que de l'autre rive.
Traversez l'espace de jeux pour rejoindre le point suivant.
Il abritait la bascule servant à la pesée des wagonnets de pierres et se trouvait au pied du plan incliné menant au concasseur (à l'emplacement de l'actuel poulailler).
Continuez par le chemin. Quelques mètres plus loin, tournez à droite dans la deuxième petite allée.
Enfoncez-vous de quelques mètres en sous-bois pour arriver au pied de la passerelle.
Avant la passerelle, se trouve un abri de mines. Il protégeait le compresseur mobile ... et les carriers.
Passez sous la passerelle.
La pierre était d'abord taillée ou concassée. Le gravillonneur complétait le travail.
Une plaque de gravillonneur a échoué au pied de l'escalier qui gravit la butte de terre.
Empruntez l'escalier, ou continuez le chemin puis prenez à gauche pour longer la rivière.
Traversez la grande prairie
.
A l'extrémité de la carrière et donc du parc, avant le tourniquet qui marque la sortie se trouvent les ruines de la vieille forge.
Lors des travaux de construction des sanitaires, ce vestige a été supprimé.
Retourner sur vos pas pour rejoindre l'entrée,
Ou prolonger la promenade en passant par les coteaux de Maisdon, tout en haut du front de taille.
Attention, ce petit circuit n'est pas très carrossable et nécessite de bonnes jambes.
Repère 1 (sur la carte ci-dessous) : A partir de la vieille forge, continuez le chemin qui longe la rivière, au-delà du tourniquet, sur 800 à 1000 mètres.
Repère 2 : Après la pancarte illustrant la brème parmi les espèces de poissons présentes sur les lieux, prenez à gauche le chemin qui s'élève vers le haut de la falaise, d'abord en pente douce, puis de façon plus abrupte.
Une fois en haut, tournez à gauche et longez les vignes sur toute la longueur de la carrière.
Repère 3 : La descente vous ramènera sur la route, à peu de distance de l'entrée principale du parc.
Coordonnées Google Maps
Ce chemin qui descend du coteau est dit "Chemin Neu".
C'était un chemin très emprunté autrefois ...
Merci de nous laisser vos commentaires tant sur le fond que sur la forme pour que nous puissions améliorer le texte et la présentation. ( René, Joëlle, Françoise)