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La Maine autrefois. II. Usages domestiques. 1 Les gués

 II.    LES USAGES DOMESTIQUES DE LA RIVIERE.


1.    Les gués.

La rivière a beau être source de vie et d'activité, elle devient vite barrière infranchissable en l'absence d'un nombre suffisant de ponts, ce qui a été longtemps le cas. Le souci des habitants fut donc, d'emblée, le franchissement du cours d'eau.

Depuis la nuit des temps, de nombreux gués ont été utilisés, permettant de traverser la rivière à pied sec pour aller d'un village à l'autre. Parfois, c'est la chaussée elle-même qu'on emprunte comme la Chaussée, en aval d'Aigrefeuille, le passage de la Vieille Ecluse entre la Trélitière et la Chambaudière, Guidereau (le gué d'Idereau) ou la chaussée de Caffineau, très utile lorsque le pont est resté "en ruines" pendant plusieurs années.

Le gué de la Trélitière

Il n'y a pas si longtemps, en période de basses eaux, les enfants des coteaux de Saint-Lumine-de-Clisson, pour aller à l'école à Aigrefeuille, empruntaient encore la chaussée du Moulin Bonnet qui se terminait côté Aigrefeuille par une passerelle en bois de quelques mètres.

Lorsque la nature se montre complaisante, elle propose un chaos de rochers providentiel. Dans le cas contraire, la main de l'homme l'aménage.

Au Reuzard, jusqu'en 1910, le franchissement de la Maine était facilité par des madriers fixés sur les rochers. C'était une voie de pied très utile pour rallier Aigrefeuille à Saint-Lumine ou à Maisdon. La première passerelle piétonne date de 1910 et a été reconstruite en 1997.

Les gués servaient aussi de points de franchissement des rivières pour les nombreux pèlerins qui se rendaient à Saint Jacques de Compostelle, la plupart des chemins jacquaires issus de Bretagne se rejoignant au niveau de Clisson.

Carte des chemins bretons(www.compostelle-bretagne.fr)

 

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