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Bienvenue sur le site de l'Amicale Laïque Marcel Canonnet à Château-Thébaud

Association d'éducation populaire régie par la loi du 1er juillet 1901, partenaire et acteur de l'école publique, l'Amicale Laïque Marcel Canonnet à Château-Thébaud est affiliée à la Ligue de l'Enseignement qui est le plus important mouvement national d'éducation populaire.

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La Maine autrefois. II. Usages domestiques. 3 L'entretien du linge

3.    L'entretien du linge.

La lessive a toujours été l'apanage des femmes. Le lavage du linge de corps et des vêtements de travail a lieu toutes les deux ou trois semaines, plus souvent si l'on a de jeunes enfants. Il s’agit bien souvent d’un simple trempage, avec ou sans savonnage, dans l’eau de la rivière ou de la mare.

Mais deux ou trois fois par an, à la belle saison, c'est la grande lessive, la "grande buée", pour le linge de maison, les gros draps de lin, les chemises de chanvre, les blouses. Les femmes se regroupent car, avant l'invention de la lessiveuse individuelle à champignon, en tôle galvanisée, on utilise un énorme cuvier dans lequel on laisse tremper le linge une journée, avant d'y déposer de la cendre, et de le couvrir d'eau bouillante. Après un temps de brassage et de macération, on peut enfin finir le travail à la rivière, d'où le linge rincé, frotté, battu, ressort en ayant retrouvé sa propreté originelle.

On lave le linge de la famille mais parfois aussi celui des nantis qui peuvent s'offrir la main d'œuvre de lavandières rémunérées. On le devine, c'est un travail ingrat et difficile.

Le lavoir de Caffino

De nombreux lavoirs, sommairement aménagés avec des pierres plates ou quelques planches de bois, jalonnent les cours d'eau. Le linge est mis à sécher sur les buissons à proximité aussi, lorsqu'en 1884, le sieur Douillard demande à acquérir "une coupe de buissons croissant sur le coteau Monnier", le Conseil municipal refuse estimant que "leur suppression causerait un préjudice et une gêne pour les habitants du bourg" qui les utilisent.1

Les municipalités sont tenues d'assurer l'entretien et la sécurité des lavoirs afin de faciliter l'hygiène et de lutter contre les épidémies.

Ainsi, en 18912, après les travaux réalisés pour la construction de l'écluse à Caffineau et aux abords, le Conseil municipal de Château-Thébaud interpelle le Préfet pour demander que le lavoir, qui se trouve dans le port de Caffineau, soit remis dans l'état où il se trouvait avant les travaux. Une première réparation a été effectuée mais "la cale se trouve au-dessus des basses eaux actuelles ce qui rend le lavoir difficile et dangereux".

De nouveau saisi, le Conseil municipal réitère sa demande et propose une alternative originale : "un radeau-lavoir qui pourrait être élevé ou abaissé au moyen de chaînes s'enroulant sur des poulies", ce qui permettrait de rattraper les différences de niveau entre les périodes de grandes eaux et celles de basses eaux.

Mais le préfet refuse cette solution originale qui, selon lui, coûterait plus cher et il diligente la réfection d'un plan incliné classique, comme il l'était à l'origine.


 Près du moulin Reuzard (Aigrefeuille),
Le lavoir utilise une partie de la chaussée.
La descente et la remontée du linge mouillé par les coteaux étaient réservées aux hommes tant il fallait pied sûr et bras vigoureux.

 

Notes bas de page :

1 AD44. Délibérations Château-Thébaud, 8 juin 1884.
2 AD44. Délibérations Château-Thébaud, 19 novembre 1891

 

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La Maine autrefois. II. Usages domestiques. 4 Le bûcheronnage

4.    Le bûcheronnage des rives.

La Maine n'étant devenue navigable jusqu'à Caffineau que très tardivement, la règlementation n'a pas eu à imposer le long des rives un chemin de halage de sept mètres de largeur. Cette servitude, un temps envisagée dans les années 1890, n'était pas du goût des propriétaires riverains qui voyaient d'un mauvais œil cette emprise sur leurs terrains ou leurs bois en bordure de rivière. Heureusement, l'arrivée des machines à vapeur qui n'avaient plus besoin de la traction animale, les en a exemptés.

En revanche, cette partie aval de la Maine jusqu'à Caffineau ayant changé de catégorie en devenant navigable, ses riverains devaient laisser un cheminement de "six pieds" au bord de l'eau.

En amont de Caffineau, cette règle ne s'appliquait pas. Le sol était propriété du riverain jusqu'au milieu du cours d'eau, à charge pour lui d'entretenir les rives et le lit de la rivière afin de permettre un écoulement normal de l'eau .

La plupart des propriétaires résidant dans les villages proches de la Maine possédaient, par héritage ou par acquêt, une bande de terrain non cultivé, boisé, dans le prolongement ou non de leurs terres, et qui s'étendait donc jusqu'à la rivière.

Chênes ou frênes- têtards dans le lit à sec de la rivière.

Petit bois sec pour allumer le feu, branches plus importantes pour que la flambée tienne plus longtemps, tout était ramassé, stocké et utilisé ce qui contribuait à l'entretien de la parcelle. Parfois, on y plantait même des arbres à croissance rapide comme les châtaigniers et les frênes qu'on étêtait pour en faire des têtards.

Quand il manie la serpe, la scie ou la hache, le bûcheron s'inscrit dans le temps. Il sait à la fois couper les arbres qui le font vivre mais aussi protéger les jeunes pousses et entretenir les sous-bois pour les générations suivantes. "Autrefois", la contrainte d'entretien n'en était donc pas une puisque les propriétaires "bûcheronnaient" leurs parcelles autant par intérêt personnel que pour répondre à l'obligation légale datant du XVIIe siècle.

Mais en 1973, le bûcheronnage n'a plus cours : arbres morts et branches tombées encombrent de plus en plus souvent le lit de la rivière sans que les propriétaires ne s'en alarment et il est de plus en plus difficile de les contraindre à exécuter les travaux indispensables.

C'est alors que le "Syndicat intercommunal de la Sèvre et de la Maine" adjoint à son titre le complément "et de leurs rives". Cette nouvelle compétence lui permet d'intervenir directement auprès des propriétaires à qui le choix est donné : soit ils entretiennent eux-mêmes leur terrain, soit le Syndicat s'en charge, moyennant la "récupération" pour la collectivité d'une bande de "six pieds". Beaucoup de propriétaires ayant accepté de se décharger de cette contrainte, l' accord a eu comme répercussion la réalisation d'un réseau de sentiers publics en bord de Maine !

Cadastre de 1830 - Saint-Lumine-de-Clisson, près du moulin de la Chambaudière. Les parcelles de bûcheronnage

 

 

Notes bas de page :

Article du Code de l’Environnement : Art L215-2 : «Le lit des cours d’eau non domaniaux appartient aux propriétaires des deux rives. Si les deux rives appartiennent à des propriétaires différents, chacun d’eux a la propriété de la moitié du lit, suivant une ligne que l’on suppose tracée au milieu du cours d’eau, sauf titre ou prescription contraire. »
Art L215-14 : «L ‘entretien régulier a pour objet de maintenir le cours d’eau dans son profil d’équilibre, de permettre l’écoulement naturel des eaux et de contribuer à son bon état écologique ou, le cas échéant, à son bon potentiel écologique, notamment par enlèvement des embâcles, débris et atterrissements, flottants ou non, par élagage ou recépage de la végétation des rives. »

 

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La Maine autrefois. II. Usages domestiques. 5 La pêche

5.    La pêche.

La pêche était une activité très prisée, surtout l'été. Sous l'Ancien Régime, les seigneurs détenaient de nombreux privilèges, entre autres le droit de pêche, ce qui incitait les petits pêcheurs à s’adonner au braconnage. Actuellement, le droit de pêche existe mais la pratique reste très réglementée.

Activité de loisir, la pêche constituait surtout un moyen de subsistance. Le poisson rapporté au logis, était cuisiné et mangé, complément alimentaire non négligeable à une époque où les assiettes étaient soigneusement vidées avant d'être nettoyées. Autres temps, autres mœurs. Aujourd'hui, la pêche s'apparente à un sport de loisir. Peu de pêcheurs consomment leurs prises.

On pratique la pêche à la ligne naturellement, avec une gaule de bambou à laquelle pend un fil terminé par un hameçon. Les enfants ne sont pas les derniers à tremper leur fil dans l'eau.

Avec "le bois courant", plus besoin d'attendre des heures que le poisson morde à l'hameçon : un flotteur maintenu par un morceau de bois et une ligne attachée au bout suffisent. L'ensemble est déposé le soir et remonté le lendemain matin avec les prises nocturnes.

Fillettes à la pêche en Vendée, près de Mortagne ( Source : AD Vendée)

 

L'une des pêches traditionnelles les plus populaires est la biguenée ou bignée. Elle concerne les anguilles très nombreuses encore il y a quelques années et classées comme nuisibles jusqu'en  1984.

On commence par ramasser une dizaine de gros lombrics dans les champs. Attention les petits vers rouges classiques ne conviennent pas car il faut les enfiler dans le sens de la longueur sur une ficelle fine et solide de 3,5 mètres de long environ, qu'on forme en pelote.
La pelote est fixée au bout d'une gaule plombée qu'on plonge dans les herbiers. L'agitation des vers ne tarde pas à attirer les anguilles voraces.
Lorsque l'une d'elle s'est laissé piéger par sa gourmandise, il suffit de remonter doucement sans ferrer. L'anguille reste accrochée par les dents et ne retombe que sur la berge, dans le fond du bateau ou dans un parapluie ouvert. Ensuite, il faut user de rapidité et de dextérité pour s'en rendre définitivement maître.

  La pêche à la biguenée  ( Les outils de tradition (Daniel Boucard)

Plus sportive mais aussi efficace est la pêche aux anguilles à la foëne, cette fourche à six ou huit dents rapprochées, qu'on enfonce dans la vase aux endroits où l'eau est peu profonde.
La bosselle ou louve, en revanche, piège ces serpents d'eau en l'absence du pêcheur qui a eu soin de déposer sa bosselle en osier tressé ou en grillage près de la rive, dissimulée par la végétation. L'anguille y entre… mais n'en peut ressortir.

En période de crues, lorsque l'eau est "blanche" donc trouble, on peut faire tremper son carrelet au bout d'une perche dans les contre-courants près de la berge. A la différence des carrelets installés à demeure sur certains bords de mer, ici, ils sont pliants. Une fois la pêche terminée, le pêcheur rassemble comme les baleines d'un parapluie l'armature constituée de solides branches de châtaignier, désolidarise la perche et remonte le coteau avec son lourd matériel sur l'épaule.
Enfin, il y a les filets qu'on tend au travers de la rivière et qu'on ramène à plusieurs, avec la manne qu'on se partagera.
Parfois, les autorités sont obligées de légiférer pour empêcher les excès, ainsi cet arrêté du préfet de Loire-inférieure en date du 9 octobre 1863 " faisant obligation aux pêcheurs qui tendent des filets sur la partie non navigable de la Maine, de laisser une ouverture d’au moins 3 mètres de large."

 

Pêche à la seine [sic] sur la Sèvre au Coin.

 

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La Maine autrefois. III. Source de loisirs. 1 Le tourisme fluvial

III. La Maine, source de loisisrs

1. Le tourisme fluvial.

À la fin du XIXe siècle, commence la navigation de "plaisance", sur la Sèvre, de Nantes à Vertou, puis sur la Maine jusqu'à Caffineau.

Le Conseil municipal de Château-Thébaud évoque dans sa séance du 11 mars 1888 un projet de bateau à vapeur reliant la ligne de tramways nantais jusqu'à l'écluse de Vertou. Il faut pour cela draguer et dérocher la Sèvre.
Le 18 novembre de la même année, le Préfet va plus loin et propose aux élus de Château-Thébaud une répartition financière pour l'exécution des travaux également en Maine, jusqu'au port de Caffineau. Le Conseil municipal salue cette initiative qui permettrait de développer le tourisme et le commerce fluvial, émet quelques réserves quant au financement qu'il souhaiterait partagé de façon plus équitable, et donne finalement son accord …
mais il faudra attendre 1894 pour que la Maine soit enfin rendue navigable jusqu'à Caffineau.1

Deux compagnies de bateaux à vapeur vont alors se disputer le marché du transport fluvial : la Compagnie de Basse-Loire et la Compagnie des Hirondelles ; c'est la dernière qui emporte bientôt tout le marché.

Arrivée d'une Hirondelle. Terminus le port de Caffineau

Créée en 1894, la navette Pont-Rousseau-Vertou assure le trajet jusqu'à Pont Caffineau. On quitte la Sèvre pour la Maine juste avant la Ramée, après, il n'y a plus de pontons seulement des estacades.
Les Hirondelles assurent le service jusqu'à Caffineau deux fois par semaine : le jeudi, jour sans école, moyennant trois sous l'aller-retour, et le dimanche et les jours fériés, pour cinq sous. Le bateau fait escale à Portillon (Vertou), puis à l'Aulnaye (Vertou) et à Bel Abord (Château-Thébaud) avant d'arriver à son terminus, le port de Caffineau (Maisdon-sur-Sèvre).

Ticket de transport 1916, de Vertou à Château-Thébaud

Les neuf kilomètres depuis Vertou sont couverts … en une heure car la rivière est peu profonde et étroite au point de pouvoir saisir une branche au passage.
En période de sécheresse, il est même prudent d'écluser la veille à Vertou pour maintenir un niveau d'eau suffisant dans la Maine. Malgré cela, les Hirondelles qui ont pourtant un faible tirant d'eau, doivent parfois couper le moteur et négocier quelques courbes à la gaffe !2

La promenade suscite l'engouement des Nantais, attirés par la perspective de quelques heures à la campagne et par l'estaminet–guinguette qui les accueille à l'arrivée.

En 1898, on estime à mille le nombre "d'étrangers" qui viennent chaque semaine profiter du bon air de la campagne ! Et comme les places sur les bateaux ne sont pas encore limitées par un quota, on s'entasse, on se serre pour ne laisser personne sur la rive. Les cartes postales de l'époque en portent témoignage.

Le bateau venant de Vertou arrive sur Château-Thébaud

Fin 1931, la mise en place d'une liaison par autocar signe la fin du service fluvial.


Les derniers bateaux qui ont navigué jusqu'à Château-Thébaud, à la fin des années 1950, s'appelaient le "Printemps" et le "Sèvre et Maine".3

Plus récemment, le Sèvre et Maine au port de Pont Caffineau (Château-Thébaud)


Les guides touristiques de l'époque sont très élogieux à propos de cette promenade en "bateau mécanique". Ils vantent le "joli bourg de Vertou" qui, "placé sur une haute colline" "offre le développement d'un vaste horizon" et " la rivière qui présente à chacun de ses détours de délicieux aspects."

A Château-Thébaud, ce qu'ils soulignent, ce sont les blocs de rochers, une tour gothique, les ruines du château de Chasseloir et "la beauté du vallon qui les entoure."

 

Extraits du guide touristique : "Le Conducteur de l'étranger à Nantes" qui évoque les bateaux à vapeur et fait la part belle à Château-Thébaud…
 

Notes bas de page :

1 AD44. Délibérations municipales de Château-Thébaud aux dates indiquées.
2 Gaffe : longue tige en bois ou en métal (de nos jours souvent en aluminium). Parfois télescopique, elle comprend une sorte de crochet recourbé vers l'intérieur à une de ses extrémités.
3 Recherches et découvertes Maisdonnaises

 

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La Maine autrefois. III. Source de loisirs. 2 La baignade

2. La baignade

Jusqu'aux années 60, époque où l’eau était (peut-être) de meilleure qualité, on pouvait se baigner ou nager dans la Maine sans être inquiété, aucune autorisation ni interdiction n'y étant affichée.

 A proximité immédiate du porte-vue, les amateurs d'eau fraîche pouvaient "piquer une tête" au Sablon, à Maisdon, à proximité de la Bordelière, ou s'ébattre à la "piscine" de Caffineau, rive gauche, en amont du barrage, à l’aplomb de la Chauvinière.

La piscine du Sablon à Maisdon.
On remarquera, au premier plan de cette carte postale colorisée, le plongeoir rudimentaire de la piscine du Sablon.

Carte Michelin indiquant le lieu de baignade (Baign.) à Château-Thébaud.

 

La piscine de Château-Thébaud.
Sur cette photo, la piscine se situe à gauche, au niveau du banc de sable qui s'avance dans le lit de la rivière. Celui-ci servait, le cas échéant, pour les bains de soleil des demoiselles !
L'accès à partir de Château-Thébaud était difficile : le coteau à descendre, puis "le pré à Pavageau", encore un petit sentier… Monsieur Cubaynes, instituteur entre 1928 et 1951, avait contribué à aménager l'endroit pour un meilleur confort des écoliers. Des baraques disséminées dans le coteau faisaient office de cabines de déshabillage.

Sur la Sèvre, certains espaces étaient aménagés avec des plates-formes et des cabines pour se changer. De véritables piscines ont même été installées, comme à Vertou, et des compétitions sportives organisées. Quatre lieux de baignade étaient encore recensés sur le bassin versant au début des années 2000. 1

On se baignait aussi dans la Loire, à Nantes notamment, mais cette activité était alors réglementée du moins "pendant la saison des chaleurs". Des communiqués dans la presse, comme celui transcrit ci-dessous , rappellent aux usagers les règles établies pour prévenir les dangers de la baignade en rivière et en préserver la moralité !

Journal Le Breton, 18 mai 1831

Transcription

Mairie de Nantes
Baignade en rivière.


   LE MAIRE DE NANTES annonce au public que, comme les années précédentes, les mesures de surveillance qui doivent prévenir les dangers de la baignade en rivière, seront encore établis[sic] cette année sur le rivage de la prairie de Mauves, à compter de ce jour 18 mai 1831 ; et qu'en conséquence un Bateau, monté par deux habiles Nageurs salariés par la Ville, est stationné audit lieu, chaque jour indistinctement, pendant la saison des chaleurs.
   Mais il croit devoir prévenir en même-temps les baigneurs qu'il y aurait beaucoup d'imprudence de leur part à se baigner ailleurs que sur ce rivage, et à dépasser les deux poteaux qui en forment les limites, parce qu'en ce lieu seul, et suffisant pour les hommes, sont organisés des moyens de secours pour les nageurs et autres.
   L' Administration ose donc espérer que les habitants de cette ville aimeront à seconder sa sollicitude et ses efforts dans cette circonstance, en recommandant à leurs enfants et aux personnes confiées à leurs soins, de ne se livrer à la baignade en rivière sur aucun autre point que celui indiqué.
   Elle saisit aussi cette occasion pour rappeller[sic] aux baigneurs que, conformément à son Arrêté du 12 juillet 1820, et à l'Ordonnance de police du 14 mai 1804 (24 floréal an 12), les hommes ne peuvent se baigner aux mêmes lieux où les femmes ont coutume de prendre des bains de rivière ; et que la rive sud de l'Isle Gloriette étant particulièrement réservée depuis long-temps pour la baignade des femmes, le soir, il est expressément défendu aux hommes, par le présent, de fréquenter cette rive pendant la baignade.
   En Mairie, à Nantes, le 16 mai 1831.

Le Maire de Nantes SOUBZMAIN.

 

>   Notes bas de page :

1 Fiche 100 secrets la sevre nantaise

 

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La Maine autrefois. III. Source de loisirs. 3 Les guinguettes et les fêtes nautiques

3. Les guinguettes et les fêtes nautiques.
 

 

Auguste Renoir. "Le déjeuner des canotiers", intitulé parfois "Le déjeuner de la fête nautique". (1881)

Même si le travail occupait une grande partie de leur vie et laissait peu de place aux loisirs, nos ancêtres n'étaient pas enclins à la morosité et profitaient d'autant plus des temps de repos.

Ils aimaient les fêtes, les rassemblements à l'estaminet ou à la guinguette, c'est pourquoi le terminus de Port Caffineau était aussi prisé, surtout par les touristes nantais. Là, on pouvait s'asseoir en terrasse, siroter une absinthe ou un gros-plant, profiter du bon air pur de la vallée – du moins lorsque la carrière n'était pas en activité !

La buvette et le Pont Coffino [sic]. (www.delcampe.net)
La buvette a sorti tables et chaises pour accueillir les touristes.

Les gens du crû préféraient sans doute des amusements plus virils. On trouve, dans les archives de presse, de nombreux articles pour annoncer, chaque année, la fête annuelle se déroulant à Caffineau.
Il s'agissait de grandes fêtes associant la fête nautique aux festivités dans le bourg et à d'autres animations (remise de prix, visite de la pépinière scolaire, assemblée du vin nouveau), sans oublier le banquet offert, parfois, par la Municipalité, le feu d'artifice et la retraite aux flambeaux dans les rues du bourg.

Les jeux de force ou d'adresse étaient récompensés par des prix. Si certains jeux  trouvent encore un écho dans nos mémoires comme le mât de cocagne ou la course en sacs, d'autres nous sont totalement inconnus. A chacun de rechercher ou d'imaginer ce qu'étaient les courses à la nage, le jeu des cruches, mais aussi les bains russes, les courses à la grenouille, aux canards ou aux cochons et le concours de fumeurs !

Pour faciliter l'accès à ces festivités, un transport de voitures et de bateaux était "établi de Vertou à Château-Thébaud  "afin d'accompagner "les nombreuses personnes qui saisiraient cette occasion pour découvrir les rives et les coteaux si pittoresques de la Maine".1

 

Des jeux pour tous : mât de cocagne, course aux grenouilles ou au cochon ...
 

La fête du 11 juillet 1897 a un programme particulièrement alléchant, associant distribution des prix, banquet, jeux divers à Caffineau et dans le bourg et feu d'artifice "embrasant les coteaux". Elle reprend à peu près les mêmes animations que celle de septembre de l'année précédente, à l'occasion de "L'assemblée du vin nouveau".

 

(AD44. Le Nouvelliste de l'Ouest du 27 juin 1897)

Transcription du programme du 11 juillet 1897

  • Distribution des prix du concours de greffage des écoles primaires du canton de Vertou,
  • Visite à la pépinière scolaire des écoles de garçons,
  • Banquet offert par la municipalité,

Fête nautique au port de Caffineau avec

  • mât horizontal ; courses aux canards ;  courses en baquets ; courses au cochon

Fête au bourg de Château-Thébaud avec

  • mât de cocagne ; bains russes ; concours de fumeurs ; courses aux grenouilles

Le soir

  • Feu d'artifice tiré par M. Petit-Demaison à 9h, suivi de l'embrasement des coteaux.
  • Retraite aux flambeaux,
  • Musique, le matin, à la distribution des prix, et le soir pendant toute la durée de la fête.

 

Mais on pratiquait aussi le ski nautique sur la Maine.

C'était vers 1960-1965. Ce sport était déjà très à la mode à tel point que le Conseil Général dans sa séance du 1 janvier 1964 propose de subventionner les communes littorales afin qu'elles puissent offrir aux adeptes de meilleures conditions d'activité.2

Sur la Loire, des communes comme Nantes ou Saint-Florent-le-Vieil organisent depuis longtemps des fêtes nautiques avec courses de hors-bord, démonstration d'aquaplanes et saut sur tremplin en ski nautique 3 . Mais sur la Maine …

 

Exemple d'exhibition sur la Loire : Le Journal de Nantes et des cantons de Varade ..., du 1 septembre 1939.


Le curé de Saint-Lumine-de-Clisson, Jules LOYEN, homme dynamique et qui ne manque pas d'originalité, n'est pas en reste. Il organise dans les années 60 des fêtes paroissiales originales et très prisées : courses hippiques, fêtes aéronautiques et motonautiques avec hors-bords et démonstrations de ski nautique en amont du moulin de Guidreau. Des témoins nous ont attesté avoir vu ces skieurs de l'extrême …
 

Notes bas de page :

1 AD44. Presse numérisée. Le progrès de Nantes du 19 septembre 1896
2 AD44. Presse numérisée. Délibérations du conseil Général du département de la Loire atlantique (1 janvier 1964)
3 AD44. Presse numérisée. Le Journal de Nantes et des cantons de Varade, etc … du 19 août 1939 et du 1 septembre 1939. Echo de la Loire du 18 mai 1939.

 

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La Maine autrefois. III. Source de loisirs. 4 Le canotage

4. Le canotage.

Indépendamment des péniches et des bateaux à vapeur, la Maine était, bien sûr, un terrain de jeux idéal pour les canots. Chaque riverain en possédait un, par nécessité en cas de crue, et par plaisir.

Nos ruraux pouvaient ainsi s'adonner aux mêmes plaisirs que les Parisiens pour qui le canotage devient une mode et une passion au XIXe siècle. Les écrivains comme Maupassant, les peintres, comme Renoir ou Manet s'en font largement l'écho.

Château-Thébaud (Loire Inf re).  Les bords de la Maine.
Ici, deux hommes partagent l'embarcation dans laquelle l'un d'eux a hissé son vélo. Peut-être une partie de pêche en vue !
 

Château-Thébaud (L. Inf re). La Moine [sic].

 

Environs de Nantes. De Vertou à Château-Thébaud. Une vue de la Moine [sic].

Ici, les dames ont été invitées à goûter un moment de paix sous les ombrages. Elles n'ont pas renoncé à leurs jolies robes et s'abritent des ardeurs du soleil sous leurs canotiers ou sous un parapluie en guise d'ombrelle.

 

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La Maine demain. I. Qualité et quantité d'eau

I. Qualité et quantité d'eau

1. Réduire les polluants de toutes sortes.

La réduction des polluants passe par une sensibilisation de l'ensemble de la population et un accompagnement des industriels et des collectivités.

Limiter le traitement chimique des sols permet de protéger non seulement les rivières mais également les nappes phréatiques.

Cette réduction va de pair avec l'installation, par les industriels et les collectivités, de stations d'épuration capables de traiter les rejets en rivière de manière satisfaisante. Mais, malgré ces installations, les rejets dépassent parfois les limites acceptables pour un bon état de l'eau : on y trouve notamment les résidus médicamenteux pour lesquels il n'existe aucune réglementation. Pour filtrer de manière efficace, il faudrait des stations de type nanofiltration. Cela nécessiterait un surcoût du prix de l’eau socialement très peu acceptable.1

 En revanche, à moindre coût et en utilisant les propriétés d'auto-épuration de l'eau par les organismes aquatiques, on pourrait envisager de réaménager certaines retenues de moulins afin de créer des circuits de dépollution où les eaux, en franchissant plusieurs bassins, se nettoieraient naturellement de certains polluants, avant d’être restituées à la rivière.

2. Gérer les ressources disponibles.

Ces dernières années, de graves sécheresses estivales ont fait baisser le niveau des lacs, des rivières, et des nappes phréatiques, entraînant des restrictions d’eau dans toute la France. Avec le changement climatique susceptible d’entraîner des températures encore plus élevées et un temps encore plus sec, nos rivières à plein débit et nos paysages verdoyants pourraient-ils disparaître?

Au cours des cinquante prochaines années, le réchauffement climatique pourrait réduire le débit de nos rivières d’environ 30 %. 2 Gérer la ressource en eau, et notamment en eau potable à usage de nos concitoyens, constitue donc à l'heure actuelle une priorité. En moyenne, chaque personne utilise environ 143 litres d’eau par jour.

Dans "Science et Vie du 12 novembre 2021", Caroline LEJARS, chercheuse au CIRAD (Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement) lance un cri d'alerte et  souligne la nécessité "d’une économie moins consommatrice où chacun va devoir faire des efforts, des industriels jusqu’aux municipalités".

"Il devient de plus en plus important de réfléchir à la gouvernance de tout cela, ajoute-t-elle, en essayant d’associer toutes les parties prenantes aux décisions, ce qui a été peu tenté et encore moins évalué ces dernières années, jusqu’à peut-être se poser tous ensemble cette simple question : Quelle valeur sommes-nous prêts à attribuer à l’eau ?"

 

Notes bas de page :

1 https://www.sandre.eaufrance.fr/geo/MasseDEauRiviere_VEDL2019/GR0550
2 https://www.nationalgeographic.fr/crise-de-leau-en-france

 

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La Maine demain. II. Préservation de la faune, de la flore et des paysages

II. Préservation de la faune et de la flore

1.  Veiller au maintien d'un niveau d'eau suffisant en toutes saisons.

Les températures élevées et les faibles niveaux d’eau rendent les rivières plus attrayantes pour les amateurs de soleil et les baigneurs. Toutefois, ce phénomène peut également porter sérieusement préjudice à la faune car l'eau plus chaude favorise la prolifération d’algues toxiques. Si, de surcroît, le niveau d'eau est insuffisant, le risque d'eutrophisation1 augmente et avec lui la possibilité d'asphyxie des espèces endémiques.

  Les chaussées qui assurent le maintien du niveau d'eau et limitent les étiages en période de sécheresse ont un rôle essentiel à cet égard.

Par ailleurs, la remise en fonction des anciens vannages permettrait de réguler le débit d'eau dans la rivière et de "nettoyer"  le lit d'un excès de sédiments en les évacuant au moment de l'ouverture des vannes.

Exemples de vannage 2
 


2. Aménager les chaussées pour faciliter le passage des poissons migrateurs.

La circulation des poissons migrateurs doit rester elle aussi une priorité. Des solutions existent telles les rivières de contournement qui offrent aux espèces un itinéraire évitant la chaussée qui se dresse dans le lit principal. Les passes à poissons, de modèles variés, ont fait plus ou moins leurs preuves.

Enfin, on réfléchit maintenant à des rampes à enrochements qui permettraient aux espèces piscicoles de franchir plus facilement les chaussées.

Extrait de la décision prise par l'EPTB de la Sèvre Nantaise à propos de la restauration de la continuité écologique au droit de l’ouvrage de Nid d’Oie (Clisson - 44) le 15 décembre 2021 :
"Au vu du cadre réglementaire actuellement en vigueur et des différents points abordés pendant la réunion, le comité de pilotage décide de statuer sur le scénario de maintien et d’équipement de la chaussée de Nid d’oie. L’équipement de la chaussée se caractérisera par la mise en place d’une rampe à enrochements en rive droite."

Vue plongeante sur la Maine, photo 2022 prise à partir du porte-vue.
On distingue la passe à poissons, la passe à canoës, la chaussée.
(Photo : nantesmaville.com)

III. Préservation d'un espace naturel

La rivière, c'est aussi la qualité de ses paysages.

Dans l'ensemble, la vallée de la Maine a conservé son caractère d'espace naturel. Mais il est important de contrôler l'urbanisation qui se développe. La construction doit donc faire l'objet de mesures administratives appropriées, afin de limiter l'urbanisation à certains secteurs, et de conserver les paysages ruraux, agricoles ou viticoles.

La rivière doit être accessible au plus grand nombre mais préservée de l'envahissement automobile ou humain. Les zones de stationnement doivent donc déboucher sur des cheminements, réservés aux piétons, pêcheurs et promeneurs.

Le non-entretien de la végétation sur les berges depuis l'abandon du bois comme moyen de chauffage provoque un rétrécissement de la zone d'approche du cours d'eau qui ne permet plus, ou peu, le cheminement. Certaines collectivités ont entrepris de remédier à la carence des riverains en dégageant elles-mêmes les taillis sur les berges et le lit des cours d'eau. Mais cela doit aller avec une sensibilisation de la population et en particulier des enfants qui en seront les porte-paroles.

Par ailleurs, il faut lutter contre les décharges sauvages qui ont souvent pour dernier et discret accueil les cours d'eau … engendrant pollution visuelle et pollution chimique.

Mais cela implique une politique d'ensemble et un financement assuré dans un cadre plus large que celui des communes riveraines parce qu'elles ne sont pas les seules responsables de cet état de fait et que les habitants des communes plus éloignées bénéficieront également de ces mesures.3

 

Notes bas de page :

1 L'eutrophisation est une forme de pollution qui se produit lorsqu'un milieu aquatique reçoit trop de matières nutritives assimilables par les algues et que celles-ci prolifèrent. C'est un phénomène naturel mais il est accéléré par l'apport d'effluents domestiques, industriels, et/ou agricoles et peut conduire à la mort de l'écosystème aquatique en quelques décennies, voire même quelques années. (CNRS.fr, 2011d)
2 http://www.moulinsnormandspicards.org/vannages-panavan.html

3 D'après "Objectifs d'aménagement. La Sèvre et la Maine. Syndicat intercommunal d'aménagement de la Sèvre, de la Maine et de leurs rives.(1975)"

 

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La Maine demain. III. Réinvestissement économique

IV. Réinvestissement économique

L'eau des rivières doit pouvoir aussi apporter à l'ensemble de la population une part non négligeable d'énergie renouvelable.

Extrait du "Livre Blanc sur la continuité écologique, Editions de la Fédération Française des Associations de sauvegarde des Moulins" (2017) :

"S’excuser de proposer la destruction des moulins sous prétexte qu’ils ne produisent plus de farine ou encore que les petites installations ne sont pas rentables, c’est oublier un peu vite que la 3e révolution industrielle qui émerge attache autant d’importance à la rentabilité écologique qu’à la rentabilité économique et à la solidarité locale.

L’extraordinaire longévité des turbines, qui en fait l’outil le plus durable pour réduire les émissions de gaz à effet de serre comme dispositif de chauffage, associé à une production locale d’électricité ou d’hydrogène, surtout en zone rurale profonde, propulsent les moulins dans l’avenir en les transformant en stations-services du futur, parfaitement réparties sur la totalité du territoire français. […]

En plus, grâce à la faculté d’autoépuration, de rétention de l’eau et de refuge, indissociable du seuil1 , les moulins et leurs ouvrages sont les sentinelles écologiques garantes du maintien de la qualité du milieu aquatique, notamment de nos cours d’eau les mieux préservés aujourd’hui. Un potentiel qui justifie le soutien de la nation pour favoriser la remise en activité des moulins et le maintien des seuils, dont la transparence environnementale révélée par des siècles d’existence, n’est plus à prouver. […]"

Les retombées économiques et financières.

Convertir les moulins en petites usines hydrauliques en les réaménageant en usines hydro-électriques écoresponsables sera une source d'emplois extrêmement importante.[…]

En fonction du rapport DAMBRINE qui prévoit l'équipement de 30 000 seuils en France, nous pouvons retenir comme hypothèse l'équipement de 6 000 seuils par an pendant 5 ans. En matière d'emploi, cela se traduit par 25 000 emplois pour l'économie sociale et solidaire, dont 15 000 emplois d'ingénieurs, techniciens et ouvriers hautement qualifiés. En termes de chiffre d'affaires, cette reconversion est estimée à 1,3 milliard d'euros par an pendant 5 ans. A titre de comparaison, le milliard d'euros d’investissement réclamé aux entreprises de gestion des autoroutes ne va entraîner la création que de 5 000 emplois sur une seule et unique année. Pour la transition énergétique en supposant que ces 6 000 moulins ont un potentiel moyen de 36 kW, niveau correspondant à l’appel d’offres actuellement en cours, ils ne fourniront pas moins de 1 TWh dès la 1ère année."2

La prise en compte administrative et financière par l'Etat des petites installations hydroélectriques qui produisent une énergie décarbonée bon marché est donc l'une des pistes à envisager pour une meilleure gestion de l'électricité dans les prochaines années.

 

Notes bas de page :

1Seuil d'un moulin : L'ONEMA et le CEMAGREF désignent aujourd'hui comme "seuil" tout ouvrage fixe ou mobile (ou fixe et équipé d'une partie mobile) construit dans le lit mineur d'un cours d'eau et qui le barre en partie ou en totalité.

2 Livre blanc sur la continuité écologique. Editions de la Fédération française des Associations de sauvegarde des moulins.

 

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La Maine. Conclusion et remerciements

Conclusion

Si, par le passé, la Maine a été vitale dans le quotidien des habitants et support de toutes sortes d'activités industrielles, aujourd'hui, elle semble un peu endormie et son utilité remise en cause.

Pourtant, elle mérite toute notre attention si nous voulons la préserver et lui conserver son caractère propre : une rivière encore sauvage et capricieuse, terrain d'activités ludiques, mais aussi source possible d'un renouveau économique.

Nous laisserons les derniers mots à la Fédération des Moulins de France qui milite en faveur de la conservation et de la restauration des bâtiments mais croit aussi à leur potentiel dans le cadre d'une utilisation moderne de l'énergie hydraulique.
"Au lieu de dépenser des sommes faramineuses à casser les chaussées de moulins, à détruire notre environnement et notre richesse en eau, ne pourrait-on pas inciter les meuniers, usiniers, propriétaires de moulins à restaurer leurs ouvrages ?
Avec le même argent qui embellirait les paysages de la France, multiplierait les biotopes aquatiques, on participerait à l’indépendance énergétique du pays, en produisant une énergie stratégique et souveraine."
1

 

Remerciements

Nos remerciements s'adressent  aux nombreux contributeurs qui nous ont permis de rédiger ces pages :

A la famille de Jean-Pierre RENOUX qui nous a permis d'utiliser ses recherches et de visiter le moulin des Epinettes,

A l'association Recherches et Découvertes maisdonnaises, et notamment à M. Jean-Paul PAVAGEAU, pour ses travaux d'une grande richesse,

A Mme SAILLANT, de l'association Recherches et Découvertes maisdonnaises, René et Joëlle FARGES et Yves ROUTIER pour leur riche documentation iconographique et leurs souvenirs partagés,

Et à Anne-Marie PENEAU et Françoise SIMON pour la rédaction et la mise en page de l'ensemble.

 

Notes bas de page :

1 Fédération des Moulins de France : https://fdmf.fr

 

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Conseil d'administration de juillet 2022

   Le Conseil d'Administration Spécial sections a eu lieu le 5 juillet 2022, à 20h30, avec l'ordre du jour suivant  :

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L'Art au Belvédère. Un succès

Communiqué de Françoise Simon.

L'exposition organisée par le Club des Artistes de Château-Thébaud a rencontré un grand succès. Tout était réuni pour que la fête soit belle : l'emplacement, en surplomb de la vallée de la Maine, le temps ensoleillé, et surtout la présence d'une quarantaine d'artistes de grand talent, peintres, sculpteurs,  professionnels ou amateurs, individuels ou en association.

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Lot de documents pour une inscription : sections UFOLEP

  

Vous trouverez en annexe tous les documents nécessaires à vos inscriptions pour les sections sportives UFOLEP, fiches informations et fiches à  remplir.

Merci d'utiliser ces  versions mises à jour 2022.

Prévoyez également de remettre aux nouveaux adhérents votre règlement interne de section. ( Talon détachable à conserver.)

Lot de documents pour une inscription : sections sportives non UFOLEP

  

Vous trouverez en annexe tous les documents nécessaires à vos inscriptions pour les sections sportives non UFOLEP ( Yoga, Randonnées, Canoë Kayak, Ecole de cirque). Fiches informations et fiches à  remplir.

Merci d'utiliser ces  versions mises à jour 2022.

Prévoyez également de remettre aux nouveaux adhérents votre règlement interne de section. ( Talon détachable à conserver.)

Lot de documents pour une inscription : sections culturelles

  

Vous trouverez en annexe tous les documents nécessaires à vos inscriptions pour les sections culturelles. Merci d'utiliser ces  versions mises à jour 2022. Fiches informations et fiches à  remplir.

Prévoyez également de remettre aux nouveaux adhérents votre règlement interne de section. ( Talon détachable à conserver.)

Fête de la musique : une sympathique réussite

Communiqué de Françoise Simon, photos Isabelle Decourty

Tout était réuni, il faut le dire, pour que cette fête de la musique organisée par l'Amicale Laïque et La Grappe, devant la mairie et dans le jardin du Belvédère, soit une réussite ... et elle le fut.

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Conseil d'administration de juin 2022

   Le Conseil d'Administration a eu lieu le 7 juin, à 20h30, avec l'ordre du jour suivant  :

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Le Club des Artistes expose à la bibliothèque

Communiqué de Françoise Simon, Club des artistes de Château-Thébaud.

La Section Club des Artistes de Château-Thébaud expose durant tout le mois de juin dans les locaux de la bibliothèque. 

Une visite s'impose pour découvrir la richesse et la variété des productions de nos artistes locaux, dévoilées lors du vernissage de ce samedi 4 juin ....

 

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La Bibliothèque de Château Thébaud : des festivités avant les vacances

Communiqué de la Bibliothèque de Château Thébaud :

Avant les grandes vacances, la bibliothèque vous donne rendez-vous pour quelques festivités  !

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