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Bienvenue sur le site de l'Amicale Laïque Marcel Canonnet à Château-Thébaud

Association d'éducation populaire régie par la loi du 1er juillet 1901, partenaire et acteur de l'école publique, l'Amicale Laïque Marcel Canonnet à Château-Thébaud est affiliée à la Ligue de l'Enseignement qui est le plus important mouvement national d'éducation populaire.

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Caffino. La passerelle

II. La carrière.

17. La passerelle.

Coordonnées Google Maps

   La passerelle repose sur deux piliers en maçonnerie.

   Elle servait sans doute au passage des wagonnets transportant la terre tombée en même temps que la roche, sur le front de taille. Cette terre était entreposée à l'arrière où elle a formé des reliefs imposants.

Longueur = 14 m
Largeur = 1 m


La passerelle

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Caffino. La plaque de gravillonneur

II. La carrière.

18. La plaque de gravillonneur.

Passez sous la passerelle.

La plaque se trouve sur la gauche, au pied de l'escalier qui gravit la butte de terre.

Coordonnées Google Maps

   La chaîne de concassage était située en haut du plan incliné, accessible par deux voies: chemin à gauche à peu de distance de l'entrée, chemin passant derrière le bloc des sanitaires actuels.  Voir emplacement sur la vue générale de la carrière en 1962.

Elle comprenait les trois types de machines nécessaires à cette opération :

•    Le concasseur pour concasser grossièrement.
Il ne reste malheureusement rien du concasseur, à l'exception du plan incliné où il était juché et de photos de son abri. Le premier concasseur était de type giratoire (Voir ici Principe de fonctionnement de "l'ancien concasseur"). Il a été remplacé par un concasseur à mâchoires vers 1955 parce qu'il n'était plus adapté, au moment où les wagonnets ont été abandonnés au profit des camions et des pelleteuses,

•    Les trieurs, pour trier les pierres selon leur taille.

•    Le gravillonneur, pour réduire les pierres en morceaux plus petits,

Une plaque de gravillonneur a échoué, on ne sait pourquoi, près de la passerelle.

La plaque de gravillonneur

Dimensions : 30 x 75 cm

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Caffino. L'abri de mines

II. La carrière

16.    L'abri de mines

Continuez sur le chemin puis prenez la 2ème petite allée, à droite.

Coordonnées Google Maps

Enfoncez-vous de quelques mètres en sous-bois pour arriver au pied de la passerelle.

Coordonnées Google Maps

   Avant la passerelle, se trouve un abri de mines : c'est un bâtiment en maçonnerie avec un toit en béton, robuste, puisqu'il a pour mission de protéger le compresseur mobile et occasionnellement les ouvriers lors des tirs de mines.

   On peut voir dans le toit un trou circulaire par où s'évacuaient les gaz d'échappement quand le compresseur Diesel fonctionnait sur place.

   Les compresseurs servaient à alimenter les marteaux pneumatiques.
   Il a d'abord existé un gros compresseur fixe, avec des tuyaux en acier courant le long du front de taille. Celui-ci a ensuite été remplacé par un compresseur mobile, qu'on déplaçait en fonction des besoins et qu'il fallait protéger lors des explosions.

•    Hauteur = 2 m
•    Longueur = 5 m
•    Largeur = 3,5 m

L' abri de mines.

L'ouverture circulaire dans le toit.

 

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Caffino. L'abri à bascule

II. La carrière.

15. L'abri à bascule

Traversez l'espace de jeux pour rejoindre le point suivant : le poulailler !

Coordonnées Google Maps

   L'abri est un bâtiment en maçonnerie, le toit une plaque de béton.

   Les carriers étaient rémunérés au nombre de wagonnets apportés au concasseur mais une bonification leur était allouée si les wagonnets dépassaient le poids attendu. Une bascule était donc indispensable pour vérifier leur chargement.

   Elle était située en bas du plan incliné, menant directement au concasseur par de gros rails fixes. Voir l'emplacement sur l'image : Vue générale de la carrière en 1962.

•    Hauteur = 2 m
•    Longueur = 5 m
•    Largeur = 4 m

L' abri à bascule.

L'abri à bascule après réhabilitation (2021)

 

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Caffino. Les latrines

II. La carrière.

14. Les latrines

Pivotez sur vous-même et entrez dans l'enclos qui accueille désormais l'arrivée de la tyrolienne.

Coordonnées Google Maps

   Il faudra être très près du bord de la rivière pour repérer le bloc de maçonnerie qui surplombe la Maine.
   Cette construction, ouverte sur la rivière, était couverte au niveau du sol, par une plaque de béton dans laquelle deux trous percés faisaient office de latrines, le réceptacle étant… la rivière. Une cabane en bois construite sur la plaque de béton assurait un minimum d'intimité.
•    Hauteur = 2 m
•    Longueur = 2 m
•    Largeur = 2 m

Les latrines vues de la rive droite.
Les latrines vues de la rive droite (au premier plan)


Les latrines. Dessins de Rémi Manguin.

 

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Caffino. Le Pavé. La fabrication des pavés

II. La carrière.

13. Le Pavé. La fabrication des pavés ( Carrières E. Barré).

Prenez le chemin de droite.

A environ 8 mètres de la rive, en face de l’aire de jeux, coincé dans les racines d’un frêne, un pavé oublié.

Coordonnées Google Maps

   Si vous cherchez bien, vous pourrez distinguer un pavé taillé, coincé dans les racines d’un frêne. Un rondin placé devant signale l'emplacement.

Le pavé taillé.

Situation du pavé dans le parc en 2021


La fabrication des pavés implique quatre étapes :

1. Le tranchage.

   La première phase se déroule au pied de la butte (front de taille). Elle consiste

  • à sélectionner de beaux blocs de pierre bien plats d'où l'on est susceptible de pouvoir tirer des pavés,
  • à les débiter pour les transporter.

   On ne retient que les blocs dont la cassure bien perpendiculaire à la face les rend propres à être transformés en pavés. Les autres seront concassés.

   Les paveurs – appelés parfois aussi "épinceurs" -  taillent les pierres à l'aide d’un burin et d’un marteau : on trace une ligne droite avec le burin et ensuite, de distance en distance, on marque plus profondément la pierre. Des coins sont enfoncés dans les trous pour forcer la coupe qui permet de détacher une bande de pierre (précisions fournies par un ancien paveur de Caffino H.P.). C'est ce que l'on appelle le tranchage.

Pavé où l'on voit la trace du coin qui a servi au tranchage.

Carte postale. CHATEAU-THEBAUD (L. Inf) Les carrières de granit et le Bourg

On remarquera ici, au pied du front de taille, le wagonnet sur rails mobiles qu'on déplaçait en fonction des besoins. La position du clocher indique que le travail s'effectue sur le front de taille le plus ancien.
 

Le tranchage des pavés (Carte postale d'entreprise - Support publicitaire)

Les carriers sont au travail. Au premier plan, quelques bandes de pierre et des rails. Un wagonnet à droite.


2. Le transport.

   Les blocs de pierres débités sont transportés sur des wagonnets plats, garnis de planches pour éviter le glissement, et poussés manuellement par les ouvriers.

3. Le façonnage.

   Il a lieu dans "les baraques" des paveurs, alignées le long de la Maine.
   La pierre placée dans un bac métallique empli de terre, est frappée à coups de marteau à table carrée et aux arêtes vives jusqu'à obtention du pavé désiré.

Marteaux de carriers.


Les marteaux sont la propriété de René. Celui de gauche porte les initiales CEB (Carrières Ernest Barré)

Les lunettes de paveurs.



Seul matériel de protection : les lunettes. Constituées d'un fin grillage, elles permettent une assez bonne visibilité mais elles étaient pourtant très peu utilisées.


Les "baraques" des paveurs (Carte postale d'entreprise - Support publicitaire)


La vue du clocher permet de situer les "baraques" à peu près au niveau de l'écluse et en aval. On remarque un wagonnet chargé. Les ouvriers sont très nombreux, les stocks aussi.
 

   Les paveurs sont payés aux pièces. Leur salaire varie selon leur rendement. Les chutes résultant de la taille des pavés sont payées au wagonnet et dirigées vers le concasseur.


4. Le stockage.

   Une fois taillés, les pavés sont stockés de deux façons : les petits dits " mosaïque " en vrac, les gros qui garniront les caniveaux sont soigneusement empilés.

 Les pavés sont empilés. Photos personnelles des paveurs. Vers 1935.

Louis Mosca a fait souche dans la région nantaise. Quand on lui demandait de quel pays il était, l'Italien répondait avec sagesse : "Mon pays, c'est celui qui me donne à manger".

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Mieux nous connaître - L'AL et ses sections - Version 2019-2020

Cette brochure aurait eu besoin d'être mise à jour pour la rentrée. Mais M. Coronavirus est passé par là, et nous avons travaillé sur d'autres fronts ... en oubliant celui-là.

Quoi qu'il en soit, en l'état, elle donne déjà un bon aperçu de ce qu'est l'Amicale Laïque. Quant aux sections, elles ont peu changé. Contactez les personnes référentes pour vous faire préciser les choses.

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Conseil d'Administration de septembre 2020

Il a eu lieu le 1er septembre 2020, à 20h, salle de la Tour, en respectant la distanciation physique et les gestes barrières, avec l'ordre du jour suivant.

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Caffino. La fontaine Eugénie.

II. La carrière.

12. La fontaine Eugénie.

A l'angle de la maison, côté amont.

Coordonnées Google Maps

   "Avant de traverser le pont, on doit remarquer, au milieu d'un massif d'ormeaux et de noisetiers, une charmante petite fontaine qui se cache modestement sous des réseaux de lierre et de ronces ; son bassin, bordé de mousse et de capillaire, est toujours rempli. Cette source, par sa prodigieuse fécondité est très importante : dans les grandes chaleurs, quand les autres fontaines sont taries, c'est elle qui alimente tout le village ; elle a de plus le mérite d'avoir un goût exquis, ce dont il est facile de faire l'expérience." [...]

"Tout près de là, sur un rocher entouré de plantes grimpantes, est gravé le nom de Mme Eugénie Colombel, la femme de notre maire de Nantes, auquel appartient la fontaine que nous venons de signaler ; elle fait partie de sa propriété de l'Ebeaupin située dans la paroisse de Maisdon."

(extrait de "Nantes et la Loire Inférieure"(1850) texte écrit par Elisa Morin.

   Qui est cette Eugénie COLOMBEL dont le nom est gravé sur la fontaine  ?
   Eugénie COLOMBEL née MONNIER était la fille des propriétaires de l'Ebeaupin, cette propriété située au-dessus du coteau dont faisait partie le terrain vendu pour ouvrir la carrière dans les années 1900.
Elle est née à l'Ebeaupin, le 15 juillet 1819, de Julien Henri Constant MONNIER, rentier, et de Victoire Eulalie OLIVIER du PAVILLON.

   Eugénie MONNIER épouse le 19 août 1837, à Nantes, Evariste COLOMBEL (1813-1856).
   Membre du conseil municipal dès 1843, celui-ci est élu député en 1846. Nommé maire de Nantes le 21 mars 1848 en remplacement de Ferdinand FAVRE révoqué, le 25 juillet suivant, il est le premier maire élu au suffrage universel. Mais le coup d’état de Louis-Napoléon Bonaparte met fin à sa fonction le 30 décembre 1851.

Evariste COLOMBEL, Maire de Nantes
(Photo Archives départementales)

  

   Leur fils, Georges COLOMBEL (1838-1894) fut également maire de Nantes, de 1881 à 1885, et aussi de Saint-Julien-de-Concelles. Militant opposé à Napoléon III, membre du parti républicain, il devint assistant d’Ange Guépin commissaire de la République à la chute du Second empire. (Sources)

 

   La fontaine a alimenté pendant un certain temps le puits carré.  Vers 1960, elle coulait au niveau de l'actuelle terrasse, donc à quelques mètres du rocher portant son nom. Les locataires et le personnel de la carrière l'utilisaient quotidiennement.

La fontaine en 1960, avant l'incendie. Sur la photo, Dominique P.


Détail de la fontaine en 1960 (eau ferrugineuse)

   Au moment des travaux de rénovation de la maison, après l'incendie du 27 janvier 1986, elle a été raccordée aux eaux de pluie.

   René, et son frère Jean, maçon, très attachés à cette fontaine qu'ils avaient connue durant toute leur enfance, ont effectué des travaux pour la faire resurgir au pied du rocher gravé "Fontaine Eugénie".
   Ils ont également utilisé les pierres plates qui couvraient le puits pour la construction des quatre marches prolongeant l'escalier en ciment qui mène à la terrasse.

   Cette fontaine qui coule toute l'année a la particularité d'être très ferrugineuse (comme celle de l'Ebeaupin en Vertou... simple coïncidence ?...)
   Malgré les différents travaux effectués à proximité immédiate : tirs de mines, excavation, elle ne s'est jamais tarie
.

La fontaine aujourd'hui.

Détail de l'inscription.

Visible plus facilement le soir, à soleil rasant !

Vestige du puits carré

 

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Caffino. Le niveau des crues.

II. La carrière.

11. Le niveau des crues.

Sur le mur de la maison, entre les portes numérotées 2 et 3.

   La Maine prend sa source en Vendée sur la commune des Herbiers qu'elle arrose. Elle porte alors le nom de "Grande Maine" jusqu'à ce qu'elle reçoive l'apport de la "Petite Maine" venant des Essarts. Le confluent est à Saint-Georges-de-Montaigu. Elle devient alors la Maine et se jette dans la Sèvre au Coin (ou Coing), en aval du château, commune de Saint-Fiacre. Les mariniers appellent ce confluent "Goule de Moine". Sa longueur est de 65 kilomètres environ.

   Seules les crues mémorables sont indiquées sur le mur de la maison, à partir de 1978, date de création du club de Canoë-kayak.

   La plus importante est celle est 1983.

   La crue de 2021 n'ayant atteint que le bas de la porte, une plaque a été posée sur la rive opposée, au niveau du hangar à canoës.

Le repère de niveaux des crues.

 

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Caffino. L'incendie. Article de presse.

Article de presse du 27 janvier 1986

Caffino. La maison

II. La carrière.

10. La maison de la carrière.

Coordonnées Google Maps

   Ces logements étaient occupés par les ouvriers et leur famille.

En 1950, le rez-de-chaussée a diverses fonctions : :
•    La porte en pignon ouvre sur un magasin (porte visible sur la photo après réhabilitation).
•    La première porte après l'escalier cache le pressoir du maître de céans.
•    La deuxième porte donne accès à une cave pour les locataires.
•    La dernière porte, à double battant, constitue l'entrée de la menuiserie, service d'entretien complémentaire de la forge.

La maison avant réhabilitation dans les années 1979.

 

   Remarquez la proximité du front de taille, du concasseur, et même de la réserve de poudre pour les explosifs !

   Les bâtiments anciens ont été en grande partie détruits lors de l'incendie de 1986. Reconstruits en gardant la façade d'origine, agrandis côté amont, ils sont aujourd'hui partiellement occupés par l'association Pont Caffino et le club de Canoë Kayak de l'Amicale Laïque de Château-Thébaud.

Voir L'article de presse du 27 janvier 1986.

Les logements après réhabilitation.

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Caffino. L'emplacement d'une trémie

II. La carrière.

9. L'emplacement d'une trémie.

Deux bordures parallèles en granit taillé (espace aujourd’hui utilisé comme terrain de boules.)

Coordonnées Google Maps

   La trémie était surmontée d'un trieur qui permettait de classer les granulats selon leur granulométrie (leur grosseur), de les diriger et de les stocker dans des parties différentes de la trémie.
   La trémie alimentait ensuite les camions.

•    Longueur 17 m
•    Largeur = 3 m


L'emplacement d'une trémie (2ème image : version 2021)

 

 


La trémie.

 

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Caffino. Bitte d'amarrage.

II. La carrière.

8. Une bitte d'amarrage.

En bordure de la rivière, au milieu du terrain de polo, difficilement visible à cause de la végétation.

   Les bittes d'amarrage comme les quais témoignent du transport de la pierre par voie fluviale. Celle-ci est constituée d'une buse remplie de béton.

   En 2021, il est difficile de la distinguer à partir de la berge.


La bitte d'amarrage


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Caffino. Les quais.

II. La carrière.

7. Les quais.

Les quais sont présents... tout au long de la rivière, à partir de l'entrée jusqu'au terrain de polo mais ils sont peu visibles depuis la rive droite où vous vous trouvez.
Les photos ont été prises à partir de l'autre rive

Il y a quatre quais de différentes hauteurs :
•    A partir de l'entrée, on trouve d'abord le quai aval, très bas, situé au niveau de l'entrée du tunnel pour le tapis roulant.
•    Il prolongeait le plus ancien quai, construit en bois et en poutres métalliques, qui a quasiment disparu.
•    A sa suite, on trouve le grand quai en maçonnerie. C'est le plus long et le plus haut.
•    Le dernier est le quai "polo", situé en face du but de kayak polo, encore plus bas que le premier.
Tous sont malheureusement envahis par la végétation ce qui les fragilise ...

1. Quai en aval

Coordonnées Google Maps

•    Hauteur = 1,5 m
•    Longueur = 15 m
•    Largeur = 4,5 m


2. Ancien quai en bois et métal

•    Longueur = 10 m

Il était situé avant le grand quai en maçonnerie visible sur la photo ... mais il n'en reste rien.

Carte postale collection A. Thuret, Nantes. Environs de Nantes - CHATEAU-THEBAUD - L'embarcadère.

Cette carte postale montrant l'embarquement de touristes nantais à bord d'un bateau de promenade est sans doute une des plus anciennes représentant la carrière. Seul l'ancien quai (bois et métal) y est visible. On y distingue le grand bâtiment d'exploitation, en bois. La maisonnette située à côté  renferme la machine à vapeur ( Remarquez la cheminée.)

 
3. Grand quai en maçonnerie

•    Hauteur = 3.5 m
•    Longueur = 32 m

 
Carte postale Gaby.

   Sur cette vue de la carrière, le grand quai en maçonnerie est déjà construit.
 

Carte postale : CHATEAU-THEBAUD (Loire inférieure). Le pont et l'Usine sur les bord de la Maine.


Ici, le grand quai en maçonnerie est aussi bien visible. Des goulottes de chargement ont été installées pour faciliter le chargement des bateaux. Un wagonnet chargé attend sur la berge. Au premier plan, un pêcheur pose dans sa barque.

4. Quai "polo" (2ème image : version 2021, vu de la berge)

Il est situé en face du but de kayak polo

Coordonnées Google Maps

•    Hauteur = 1 m
•    Longueur = 10 m
•    Largeur = 3 m

Carte postale Rosy

 Sur cette vue encore plus récente, on distingue au premier plan le quai "polo" . La trémie  est bien visible. La machine à vapeur n'est plus présente, détrônée par l'électrification du site. La maison (au premier plan, à droite) est au coeur même de l'exploitation.

 

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Caffino. L'entrée du tunnel

II. La carrière.

6. La trace de l'entrée du tunnel pour le tapis roulant.

A 20 ou 30 mètres de l'entrée, à droite, au niveau du quai aval (voir le point 7). Vous devrez descendre sur le quai pour apercevoir cette ouverture aujourd'hui comblée.

Coordonnées Google Maps

   Le chargement de la péniche s'effectuait à l'aide d'un tapis roulant situé dans un tunnel. Les granulats stockés sur le sol, au-dessus du tunnel, et contrôlés par des trappes, descendaient par gravité sur le tapis roulant qui débouchait à l'air libre au niveau du quai. C'est cette trace qu'on peut encore distinguer même si l'ouverture a été comblée par mesure de prudence.

•    Hauteur = 2 m
•    Longueur = 12 m
•    Largeur = 1,5 m


Entrée du tunnel pour le tapis roulant de chargement

Illustration du chargement : Dessin de Rémi Manguin


L'Entreprise BARRE possédait trois péniches :
•    "Le Grondeur" et son marinier Roger BARREAU.
•    "La Vendée" et son marinier Marcel THORIN dit Tataouine.
•    "Le Bavaria" et son marinier Albert REGENT.

Les péniches, d'abord en bois et à voiles, sont peu à peu remplacées par des péniches en métal et équipées d'un moteur.
"L'Idéal", chaland métallique construit en 1929, ressemble aux péniches qui transportaient la pierre de Caffino.

Exemple d'une péniche de la même époque: l'Idéal, en 1930.


L'Idéal en déchargement au port de Nort-sur-Erdre.

Il a été doté d'un mât unique et de balancines, car à son lancement il avait 2 mâts : un par cale.

 

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Caffino : Les fronts de taille

Entrez dans le parc pour continuer la visite.

II. La carrière

5. Les fronts de taille.

   Le front de taille constitue la trace la plus visible de l'ancienne exploitation. Il existe en réalité trois fronts :

Géographiquement

•    Le premier va de l'entrée jusqu'à la butte qui accueillait le concasseur,

•    le deuxième, du concasseur au "théâtre de verdure",

•    et le troisième, du préau à la vieille forge, à l'autre extrémité du parc.

Historiquement

   Le plus ancien est le troisième : il se situe tout au fond du parc. Selon Annabelle SALLE qui a étudié la carrière de Pont Caffino, le volume de pierre extrait au total est de 1 million de m3, ce qui est colossal.

(Source : Annabelle SALLE – Licence 1997-1998 – La carrière de granite de pont Caffineau (Château-Thébaud). Exploitation, réhabilitation et intérêt géographique.)


Les trois fronts de taille (Photo Y. Routier)

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Caffino : A l'entrée

II. La carrière

2. L'inscription sur le pilier d'entrée.

Avant d'entrer dans le parc ...

repérez l'inscription gravée dans la pierre sur le pilier droit du grand portail : "CARRIERE DE PONT CAFFINO".

Sur le pilier droit du grand portail.

Coordonnées Google Maps

Inscription sur le pilier à l'entrée. 
.

 

3. La maison du gardien.

Juste après le grand portail, sur la droite.

Coordonnées Google Maps

Cette maison était celle du gardien de la carrière. Elle servait aussi de bureau au patron et à la maîtrise.

La maison du gardien


4. Le trou de mine dans le rocher.

Dans le bloc de rocher, à gauche du petit portail.

Coordonnées Google Maps

Dans le bloc de rocher, à gauche du petit portail, on voit un trou de mine, destiné à recevoir les explosifs.

Le rocher où se trouve le trou de mine et le détail du trou.

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Caffino. La Carrière. Historique

II. La carrière

1. Historique de la carrière.

   Ce site, situé sur une lame granitique du massif armoricain entaillée par la Maine, ne pouvait qu’attirer la convoitise des exploitants carriers. Le granit de Caffino, recherché pour ses qualités mécaniques, convient parfaitement pour la construction ainsi que pour le revêtement routier.

   Dès le XVIIème siècle, on a extrait de Caffino la pierre pour l'édification des maisons situées à proximité et également pour les multiples reconstructions du pont. Plus tard, on en a sorti le gravier pour le béton, des moellons, ainsi que des pavés pour les rues des villes, notamment celles de Nantes.  

   A partir de 1894, la Maine devenue navigable a permis le transport de la production par voie fluviale sur diverses destinations.

Carte postale. CHATEAU-THEBAUD (Loire Inf.) Les coteaux aux bords de Maine - Le port.

Cette carte postale utilise un angle assez rare : une vue dirigée vers l'amont. La maison de la carrière n'a pas encore été agrandie. Une petite construction (vouée à la démolition) la précède. En haut sur le coteau de Château-Thébaud, on aperçoit l'église, la mairie et l'école.

 

   En mai 1900, M. BARRE-MAILLOCHEAU, maître carrier à Chantenay, fait une première demande d’exploitation qui est acceptée le 5 juin 1900. Une première autorisation de dépôt de cheddite  lui est accordée le 26 janvier 1922. Elle sera suivie d’une deuxième du 17 septembre au 20 octobre 1923. Ce dépôt sera ensuite reconduit du 8 août 1934 au 7 novembre de la même année.

   A-t-on recherché la compétence ou était-ce l’occasion d’utiliser la main d’œuvre d’un flux migratoire ? On compte parmi les effectifs de cette carrière, des personnes venant de divers départements français comme la Vendée, les Deux Sèvres, le Morbihan, l' Ille et Vilaine, la Corrèze et le Gers. Mais aussi des réfugiés politiques ou économiques venant de Pologne, d'Italie, d'Espagne, de Croatie et de Yougoslavie.

   En 1951, c'est l'arrêt de la production des pavés. La carrière ne produit plus désormais que de la pierre concassée calibrée (granulats).

   Les années 1955-56 marquent la fin de l'utilisation des wagonnets qui sont remplacés par les camions et les pelleteuses. Cette modernisation a lourdement porté préjudice à la main d'œuvre de proximité….

   Le 14 octobre 1961, la Société BARRE Ernest, succède à l'entreprise BARRE MAILLOCHEAU.

Vue générale (partielle) de la carrière, partie aval, en 1962. (Photo René ORIEUX)

Vue générale de la carrière 1962 référencée.

Le plan incliné menant au concasseur, vu du belvédère.(Photo 2021)

A partir du belvédère ou du porte-vue, le plan incliné menant au concasseur est encore parfaitement visible, derrière le bâtiment des sanitaires.

 

  L'entreprise BARRE possédait d'autres carrières :
•    au port de la Haye Fouassière, semblable à celle de Caffino avec un front de taille identique et le transport des matériaux par péniches sur la Sèvre ;
•    à Clisson, lieu dit Mocra, sur la rive droite de la Moine, également avec un front de taille;
•    à Nantes, quartier de la Contrie, extraction en puits ;
•    à Lavau, vers Saint-Nazaire, extraction en tranchées.

 
Courrier d'excuses pour un retard de livraison.

       Le 22 avril 1938

Madame Yves PRIOU
Matériaux de construction
Nozay

Madame,

                Nous nous excusons de n'avoir pas encore effectué la livraison de pavés faisant l'objet de votre commande du 6 mars.
                Nos bateaux n'ont pas été à Bout de Bois [1]  depuis, mais devant reprendre notre fournitures de pierres cassées à Nort sur Erdre, au début de la semaine prochaine, nous livrerons en passant à Bout de Bois vos pavés.
               Vous pouvez donc y compter sans faute pour mardi ou mercredi au plus tard.
               En nous excusant de ce retard,
              Veuillez croire , Madame, à nos salutations bien dévouées.
                                 E  Barré.

[1] Bout de Bois : Lieu-dit de Héric (44), sur le Canal de Nantes à Brest..

 


 La lecture d'une carte des voies fluviales montrerait à quel point naviguer de Caffino à Héric était une véritable épopée !

 

  Le 22 mai 1964, l'exploitation de la carrière est reprise par la Société LAMBERT et FILS qui est autorisée à "l’exploitation de deux dépôts permanents d’explosifs de troisième catégorie et de détonateurs".

   Le 26 janvier 1966, la Société immobilière de la Faubretière et Michel GRATON signent un bail de neuf ans. Ce bail donne au nouvel exploitant le droit d’extraire jusqu’à épuisement total si bon lui semble, et ce en sol et en sous-sol. Mais Monsieur Graton exploite aussi la carrière de la Haye-Fouassière et cet achat de Caffino semble plutôt destiné à bloquer la concurrence car de 1966 à 1971, on n'enregistre aucune activité sur le site.

   Lorsque le 29 décembre 1971, la Société GRATON demande enfin à la préfecture une autorisation d’exploitation, la réponse traîne à arriver et, finalement, elle lui est refusée le 29 juin 1972 car, entre-temps, le Conseil Municipal de Château-Thébaud a prononcé un avis défavorable compte tenu des dommages causés lors des exploitations antérieures et a posé ses conditions au cas où l’administration en déciderait autrement.
   Au nombre de ces dommages, on peut noter l'impact sur la scolarité des élèves dont les classes et la cour de récréation sont situées à cette époque, juste en face, sur la rive opposée, près de l'église. Monsieur CUBAYNE, l'instituteur, a adressé à la mairie le 26 avril 1972, un courrier dénonçant les nuisances de l’exploitation, le bruit, la poussière et les explosions qui perturbent ses élèves.(voir la lettre en fin d'article)

   Il serait d'ailleurs anormal de rouvrir une carrière dans un lieu qui, en avril 1971, a été classé dans la zone de protection par les services de la ville de Nantes.

  Durant cette période, le recul du front de taille a provoqué l’élargissement de plus d’une centaine de mètres du lit majeur de la Maine. Ces zones sont inondées à chaque crue importante ou bien après de grosses précipitations.

    Désaffectée, afin qu’elle ne soit plus exploitée, la carrière est placée par les services de l’urbanisme de la Ville de Nantes en zone protégée. Agrémenté par la Maine, le lieu se prêtait bien à un parc de loisirs.

   Sous l'impulsion de Monsieur Yves ROUTIER, le Syndicat Intercommunal pour l’Aménagement de la Sèvre, de la Maine et de leurs Rives (SIASMR[2] ) acquiert ce site le 18 avril 1979 et crée le Parc de Pont Caffino. Après de nombreux travaux : démolition de certains bâtiments, nettoyage, débroussaillage, dégagement de rochers instables, apport de terre végétale, plantation d’arbres et engazonnement, le parc est ouvert au public et inauguré le 15 juin 1980.

  Deux ans plus tard, l'Association Pont Caffino est créée, avec pour mission d'assurer l'animation sur le site.

  Après la dissolution des Syndicats de Rivières en 2019, c'est la commune de Maisdon-sur-Sèvre qui devient propriétaire du site.
 

Annexe : La lettre de Monsieur Cubaynes.

     "Rezé, le 26 avril 1972.
     Ayant exercé les fonctions d'instituteur et de secrétaire de mairie à Château-Thébaud de 1928 à 1951, je puis témoigner des nuisances provoquées par l'exloitation de la carrière de Caffino, située sur la commune de Maisdon sur Sèvre et qui n'était séparée de mes classes et de la mairie que par la Vallée étroite de la Maine.
     Le bruit du concasseur et des diverses machines était extrêmement désagréable. Je m'obligeais à élever la voix et je ne pouvais ouvrir les fenêtres qu'aux récréations. Ceci était plus particulièrement pénible en été, où s'ajoutait à cette nuisance celle de la poussière s'élevant de la carrière.
     Les explosions faisaient sursauter les élèves, troublaient par conséquent la classe et projetaient parfois des pierres qui brisaient les carreaux de la mairie et saccageaient les jardins à flanc de coteau.
     Du point de vue esthétique, il est évident que la vue du touriste était choquée par la présence des installations industrielles qui gâtaient le magnifique panorama de la vallée, dont les arbres, en période de sécheresse, se couvraient d'une poussière grise, qui salissait également l'eau de la rivière."

 

[2] SIASMR et SEVRAVAL : En avril 1970, dans le cadre du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme, l’Etat a confié à la ville de Nantes une mission d’études pour définir les options fondamentales des vallées de la Sèvre et de la Maine. Le Syndicat Intercommunal pour l’Aménagement de la Sèvre, de la Maine et de leurs Rives est créé. Il regroupe 14 communes dont Nantes. En 2007, le Syndicat s'adjoint la commune de Saint-Hilaire-de-Clisson et change de dénomination. Il devient SEVRAVAL.


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Caffino : Le pont

I. Le pont de Caffino

Si vous arrivez sur le site par Château-Thébaud, vous passerez immanquablement par le pont de Caffino.

    Si vous venez de Château-Thébaud, pour accéder au Parc de loisirs, vous passerez par le pont de Caffino. Sans ce pont, la carrière qui se trouvait à l'emplacement du Parc n'aurait pas connu le développement qui a été le sien. Il mérite donc que nous nous y arrêtions un moment.
Avec ses trois arches principales, la pont enjambe la Maine. Seule l'arche de gauche est navigable : c'est l'arche marinière.

    La particularité administrative de ce pont est qu'il appartient pour moitié aux deux communes riveraines : Maisdon-sur-Sèvre et Château-Thébaud. Beaucoup d'échanges entre les deux municipalités ont eu lieu lors des travaux de reconstruction.

 Le pont de Caffino vers 1950 (CP Defontaine Clisson)


   On pense que, depuis fort longtemps, un pont a existé à cet emplacement, on parle même d'un pont romain. C'est possible puisqu'il existe des ruines gallo-romaines à St Gabriel (Château-Thébaud), à St Georges (Maisdon-sur-Sèvre), …
   La légende dit que, par une nuit de Noël, sous l'effet d'une crue violente, ce pont s'effondra et que des habitants de Maisdon furent noyés. A cette époque, beaucoup usèrent de la commodité qu'offrait la chaussée située en amont, près de l'écluse, pour passer à gué, sans payer le passeur. La chaussée existe toujours, franchissable seulement en période de basses eaux.

   Un deuxième pont est construit après 1664 ; il est de nouveau détruit durant les Guerres de Vendée, en 1793. Le cadastre de 1814 indique à cet emplacement : "Pont Caffineau en ruines".

   En 1834, commence la reconstruction du pont actuel, en utilisant la pierre et le sable pris sur les bords de la rivière ainsi que les pierres de l'ancien pont. Participeront au financement à part égales les communes de Maisdon de Château-Thébaud et l'Etat.
   En juin 1835, une crue importante de la Loire se fait ressentir jusqu'à "Caffineau". En 1836, les eaux de la Maine montent une nouvelle fois jusqu'à la voûte de l'arche construite sur Maisdon.
   En 1837 le pont est enfin inauguré.

Date de construction du pont sur le parapet

Inscription située sur le parapet, au milieu du pont, en amont (à droite en venant de Château-Thébaud)

Coordonnées Google Maps


  
Mais les crues successives incitent les ingénieurs et architectes à proposer la construction d'une arche sèche sur la rive gauche de la Maine afin de permettre une meilleure évacuation des eaux lors d'inondations importantes et ainsi de préserver le pont. Le devis pour cette arche de secours est présenté en 1838.

   Dès 1839, des travaux de consolidation de la chaussée du pont doivent déjà être réalisés aux frais de la commune de Château-Thébaud pour défaut de précaution dans l'exécution des remblais : des lézardes verticales sur le mur de retour attenant à la culée sont rebouchées. D'autres réparations sont effectuées en 1867 puis en 1869 sur l'arche sèche ainsi que sur le mur de soutènement de la chaussée aux abords du pont.

   En 1872 a lieu une crue mémorable qui justifie la pose d'une plaque commémorative.

Crue 1872 : Plaque sur l'arche sèche du pont, côté Château-Thébaud

La plaque est posée sur l'arche sèche du pont, rive gauche en aval. Pour la voir, vous devrez passer sous l'arche sèche, faire quelques pas à droite, la plaque est là, en hauteur.

Coordonnées Google Maps

L'arche sèche en amont.

 L'arche sèche côté aval.

 La plaque commémorative.


   Cette date a été inscrite également sur une pierre d'angle de l'ancienne usine Foucher, sur la rive gauche. Récupérée au moment de la démolition de l'usine, elle est exposée près du mur de l'école d'escalade, côté Château-Thébaud.

   On trouve cette même plaque au Pallet, à Port Domino, auprès du pont de Monnières, à Portillon en Vertou rue de la forge, à Bouguenais vers Port Lavigne.....
Tous ces repères dans la partie basse des rivières laissent penser qu'il s'agit d'une crue du bassin de la Sèvre soutenue par une forte crue de la Loire car on ne trouve pas de traces de cet événement plus en amont.

 

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