Amicale Laïque Marcel Canonnet à Château-Thébaud

Texte préparé et lu par Yves Routier et Françoise Simon

Nous avons décidé de remercier deux de nos plus fidèles militants (au moins 30 ans au service de l’Ecole et de l’Amicale Laïque) à qui nous allons remettre la médaille d’or de la Ligue de l’Enseignement.
Mais connaissant leur modestie, je voudrais préciser tout de suite  pour que les choses soient claires : il ne s’agit pas de les décorer, ni de les honorer de façon convenue, mais bien plutôt de leur dire ainsi toute notre amitié. Qu’ils la reçoivent vraiment comme telle.

J’appelle  …Cécile Ollivier-Marchand et René Farges.

A RENE FARGES.

Yves Routier :

Comme je partage  avec quelques uns, ici présents, le privilège relatif  d’avoir connu l’Amicale voici plus de 30 ans, je voudrais profiter  de cette occasion pour évoquer quelques  souvenirs de l’Amicale à la fin des années 70…

 Les adhérents de l’époque étaient loin  d’être aussi nombreux  qu’aujourd’hui, ce qui ne les empêchait pas de faire entendre la voix de l’Amicale.  Je pense, entre autres, à Marcel Canonnet, fondateur  de l’Amicale, aux familles Pourtaud, Ollivier…et  bien sûr, à  René Farges.
    
René, nous  connaissons assez sa réserve et sa modestie  pour imaginer qu’il ne doit pas apprécier de m’entendre parler de lui en public….
Mais après tout, c’est bien de sa faute, si je suis ici…  N’est ce pas toi, René, qui est venu quelques jours à peine après mon arrivée à Château pour me parler de l’Amicale et me demander d’inscrire mes enfants à l’école publique de Château-Thébaud...     A l’époque il fallait se battre pour maintenir les effectifs et René faisait systématiquement la tournée des nouveaux arrivants.

Cette attention au service de l’école publique ne l’a jamais quitté, comme  parent d’élèves certes, mais surtout  comme militant laïque.
Militant laïque, il n’a jamais cessé de l’être, participant activement à toutes les actions de l’Amicale, accompagnant son extension , ses mutations. Quand nous avons crée le club de canoé-kayak, il s’est investi à fond  dans un domaine  qui lui était auparavant totalement étranger, créant un atelier de fabrication de kayaks, allant même avec Alain Sècheresse jusqu’à fabriquer le moule de la fontaine de Pirmil… et depuis il continue à aider le club, chaque fois que nécessaire, de ses conseils avisés…

Je pourrais parler encore longtemps des actions de René au service de l’éducation populaire, mais je sais qu’il n’apprécie pas d’être  le point de mire, aussi  je n’en dirai pas plus, me contentant d’associer à cet hommage à son action militante  son épouse Joëlle, ainsi d’ailleurs que leurs enfants, dont ils ont su faire des militants dignes de leurs parents.
 

Françoise Simon.

Mais René n’a pas encore "rendu" son tablier :
Il est très impliqué dans le fonctionnement du jardin de Koko, jardin naturel exploité par les écoliers, lancé dans le cadre de l’Opération «Moi aussi j’agis » du conseil Général. Il en est même devenu cette année le coordinateur.
Il est à l’origine avec Pierre Rivallant de l’opération de Plantation des arbres mellifères sur le coteau Monnier - opération qui elle aussi a fait l’objet d’un projet « Moi aussi, j’agis » 2ème année. Outre qu’elle s’inscrit dans une démarche de protection de l’environnement, cette plantation concourt à l’embellissement du coteau.
 Enfin, il est le référent pour le dernier projet déposé auprès du  CG ( et accepté) dans le cadre de l’opération «Une idée pour plus de solidarité » et qui s’intitule "100 nichoirs sur la commune".

 A  CECILE OLLIVIER-MARCHAND

Yves Routier :

Quant à Cecile, beaucoup ici, seront surpris d’apprendre que, bien que d’une autre génération, on puisse l’associer à la période et aux militants dont je viens de parler.
Permettez-moi d’évoquer  la façon  dont j’ai appris à la connaître ; elle dépeindra suffisamment  les qualités de militante volontaire, active, fonceuse diront certains, que chacun aujourd’hui à l’Amicale  connaît et apprécie.

Au moment de la création du parc de Pont-Caffino, l’Amicale avait décidé de créer, autour de ce site, une section canoé, et comme toujours, dans ce type de situation se posait le problème de l’encadrement et de l’animation.
C’est alors que nous avons vu arriver une jeune fille, toute fraîche bachelière, intéressée par ce que nous faisions et qui venait proposer ses services.
Il est assez rare, nous le savons tous ici, de voir des jeunes gens de cet âge  s’engager, sans y être incités, dans la vie militante, pour que cela soit souligné.

D’emblée, Cécile a accepté de devenir la secrétaire bénévole de l’association de gestion de Pont-Caffino, et s’est rapidement investie dans l’animation de la jeune section de canoé-kayak, qu’elle n’a, avec son compagnon, Bruno, jamais quitté…

Plus tard, maman, elle a également milité activement au sein de l’association des parents d’élèves, mais notre présidente, Françoise est mieux à même que moi de vous parler du rôle qu’a et que continue de jouer Cécile. Je lui laisse la parole.
 

Françoise Simon:

Et actuellement encore …

Elle est toujours « n pilier » de la section Canoë Kayak, dont elle accompagne les déplacements avec constance et bonne humeur,
Elle prend en charge la section Ecole de sports succédant à Jean Michel Robuchon et en assure le bon fonctionnement pendant plusieurs années, malgré la difficulté de concilier vie professionnelle et permanences du mercredi.
Son parcours de militante passe aussi par l’Association de Parents d’Elèves dont elle assure la présidence pendant plusieurs années je crois, et dont elle est membre actif – très actif, -pendant la scolarité de tous ses enfants c'est-à-dire aujourd’hui encore.
Et enfin, l’an dernier, elle accepte de rentrer au Conseil d’Administration de la FAL 44 et fait donc maintenant partie des élus.

LEURS POINTS COMMUNS :

Leurs activités, ils les mènent sans bruit, avec beaucoup de simplicité, et beaucoup d’efficacité et de gentillesse. Et c’est pour ça qu’on les aime.

René Farges et Cécile Ollivier Marchand. A droite Françoise Simon, présidente.